Un nouveau Conseil des Ministres Européens, un nouveau sommet européen, une nouvelle journée folle. Nous voici revenus aux pires journées de la crise entre 2010 et 2012. Souvenez-vous. Les sommets se succédaient, précédés de déclarations optimistes, et accouchaient de «décisions fortes» qui se révélaient rapidement être un nouveau coup d'épée dans l'eau. Ce triste folklore s'est terminé à l'été 2012 lorsque le Président de la BCE a indiqué qu'il ferait «tout ce qu'il faut» pour soutenir les dettes publiques des pays de la zone euro. Quatre mots, trop longtemps attendus, ont suffi.
Depuis l'élection d'Alexis Tsipras en janvier dernier, il est impossible de se souvenir de toutes les...
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