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Un « Grexit » serait un terrible échec pour l'Europe

Published in Le Monde on
Greek Prime Minister Alexis Tsipras looks on as he arrives at this office at Maximos Mansion in Athens June 20, 2015.
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Greek Prime Minister Alexis Tsipras looks on as he arrives at this office at Maximos Mansion in Athens June 20, 2015. Greece will try to bring more to the table in negotiations for a debt deal and Tsipras will probably speak with European Commission chief Jean-Claude Juncker by phone on Saturday to try to end the deadlock, a Greek minister said. REUTERS/Alkis Konstantinidis

L'impensable pourrait arriver. Si lundi 22 juin au soir ou mardi 23 juin aucun accord n'est trouvé au Conseil de la zone euro, un désolant et redoutable processus de « Grexit » risque de s'enclencher. Ce scénario que seuls les plus à droite des conservateurs ou les plus anti-européens sur l'échiquier politique imaginaient est en train de se matérialiser. « Nous devons tout faire pour que les discussions puissent aboutir à un compromis, a affirmé François Hollande, vendredi 19 juin, à Bratislava, mais à un compromis fondé sur les règles européennes. » Mais d'Eurogroupes en Conseils européens dont il ne sort rien, le bras de fer avec Athènes, depuis cinq mois, a provoqué de telles animosités qu'on ne voit plus quelle dynamique politique permettrait d'espérer un accord.

Qui pourrait tirer bénéfice d'un défaut de paiement de l'Etat grec débouchant sur le « Grexit », la sortie de la zone euro ? Certains analystes et économistes assurent qu'il ne ferait pas courir de risque systémique à la zone euro, écartant une contagion sur les obligations souveraines espagnoles, portugaises, belges, italiennes ou françaises. Les investisseurs internationaux font...

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