Son ministre de la Justice envisage de saisir des biens allemands.
L'ambiance est tendue entre Athènes et Berlin, depuis l'ouverture des négociations sur la prolongation du programme d'aide financière à la Grèce. L'insistance du Premier ministre grec Alexis Tsipras à rouvrir le dossier des réparations de guerre pour l'occupation de son pays par les nazis, pendant la Seconde Guerre mondiale, n'est pas de nature à apaiser les esprits. "Après la réunification de l'Allemagne en 1990, les conditions juridiques et politiques étaient réunies pour régler cette question. Mais, depuis, tous les gouvernements allemands ont choisi le silence et les artifices juridiques, et traîné les pieds", a déclaré M. Tsipras, mardi soir, devant le Parlement grec. "Le nouveau gouvernement (coalition du parti de gauche radicale Syriza et des nationalistes Grecs indépendants, NdlR) a pour objectif de se pencher sur le sujet avec sensibilité et responsabilité, par le dialogue et la coopération, et il attend la même chose du gouvernement allemand, pour des raisons politiques, historiques et symboliques", a-t-il ajouté. Et Tsipras l'athée de citer les Evangiles : "Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'...