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Face à Tsipras, Merkel choisit l'attentisme

Published in Le Figaro on
La chancelière allemande, Angela Merkel, a rappelé son souhait que la Grèce demeure dans la zone euro, mais elle préparerait également un scénario de «Grexit» si Athènes décidait de ne plus rembourser sa dette.
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La chancelière allemande, Angela Merkel, a rappelé son souhait que la Grèce demeure dans la zone euro, mais elle préparerait également un scénario de «Grexit» si Athènes décidait de ne plus rembourser sa dette. Crédits photo : ODD ANDERSEN/AFP

De notre correspondant à Berlin

Cible de la colère des Grecs, qui l'accusent presque personnellement d'avoir plongé leur pays dans les affres de l'austérité, Angela Merkel a choisi la prudence et la retenue au lendemain de la victoire de Syriza. Pour ne pas être accusée d'intransigeance a priori, elle a réagi a minima à la victoire de la gauche radicale en Grèce. Lundi, la chancelière est restée silencieuse aussi longtemps que possible, assurant attendre l'investiture officielle d'Alexis Tsipras comme premier ministre pour lui adresser un message de félicitations.

Berlin attend d'en savoir plus sur les intentions du nouveau gouvernement grec. Le porte-parole Steffen Seibert a rappelé la position adoptée par l'Allemagne depuis plusieurs jours: solidarité et réformes sont liées. «Il est pour nous important que les mesures du nouveau gouvernement visent la poursuite de la reprise économique de la Grèce, ce qui implique que les engagements pris soient respectés», a-t-il expliqué en assurant que l'Allemagne était prête «à travailler» avec la nouvelle équipe en place. Vendredi, Angela Merkel avait rappelé son souhait que la Grèce demeure dans la zone euro. Au début du...

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