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La Grèce a peu de marge pour renégocier ses 195 milliards de dettes vis-à-vis de l'Europe

Published in Les Echos on
Le candidat de gauche Alexis Tsipras ne veut pas «?effacer?» la dette mais la «?renégocier?» AFP PHOTO/ANGELOS TZORTZINIS


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Le candidat de gauche Alexis Tsipras ne veut pas «?effacer?» la dette mais la «?renégocier?» AFP PHOTO/ANGELOS TZORTZINIS

Les Européens prêtent déjà à la Grèce à des conditions généreuses et ils ne veulent pas d'un effacement de leurs créances.

Tout en soulignant que les Grecs étaient libres de décider de leur gouvernement et que le pays était le seul à même de choisir s'il veut ou non rester dans l'euro, François Hollande a rappelé hier que la Grèce devait aussi respecter ses engagements avec la zone euro. Et quels engagements ! La Grèce a emprunté à la zone euro 194,7 milliards d'euros, dont 52,9 milliards directement auprès de différents pays, principalement l'Allemagne et la France, et 141,8 milliards auprès du Fonds européen de stabilité financière (EFSF) qui jouit de la signature de tous les pays de l'eurozone. De son côté, le FMI a déboursé depuis le début de la crise grecque 31,8 milliards d'euros.

Au total, la Grèce a donc déjà emprunté 226,5 milliards, et pourrait encore obtenir dans le cadre de son plan d'aide 1,8 milliard du FESF avant la fin février, et 16,3 milliards du FMI d'ici la mi-2016, à condition de respecter le programme économique imposé par ses créanciers. Pour compléter le tableau, il faut ajouter que la BCE avait racheté pour un peu plus de 25 milliards d...

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