Les élections territoriales qui ont eu lieu en Grèce ce dimanche 7 novembre se sont déroulées dans le calme et les bureaux de vote ont fermé à 19h (heure locale). Le premier ministre Giorgos Papandréou va certainement crier victoire puisque son parti est attendu devant le centre-droite de Nea Dimokratia, un résultat acquis grâce à une abstention record. En attendant les premiers résultats vers 21h, voici les déclarations des principaux acteurs au moment du vote.
Le président de la République a voté dimanche à Ioannina (Epire) pour les élections territoriales, appelant les électeurs à soutenir la nouvelle architecture administrative "Kallikratis","une institution, a-t-il dit, qui renforce la participation citoyenne.
Après avoir déposé son bulletin de vote à Nea Erythraia, le premier ministre, Georges Papandréou, a qualifié ce scrutin comme le jour des grandes décisions tant pour "Kallikratis" que l'avenir du pays. "D'un rêve, nous en faisons une réalité, nous changeons un Etat clientéliste en un Etat central et rapprochons le pouvoir du citoyen, pour la première fois. Ce qui changera sa vie de tous les jours, le mettra plus près des services de santé, de prévoyance, aidera à la croissance d'une Grèce meilleure, plus juste et plus économiquement viable".
Tôt le matin, le président de la Nouvelle Démocratie (ND), Antonis Samaras, a voté dans son pays natal, à Pylos dans le Péloponnèse, et dans des déclarations à la presse, le dirigeant du principal parti de l'opposition a tenu à souligner que "aujourd'hui le peuple a la parole. Les Grecs n'ont pas peur. Ils choisiront les meilleurs et adresseront un message fort au gouvernement, un message de changement de marche. L'espoir gagnera encore une fois".
Ne craignez pas de céder aux chantages, a déclaré la SG du CC du KKE, Aleéka Papariga, après avoir voté à Ghyzi (quartier d'Athènes), "le peuple n'a rien à craindre, il est le protagoniste des développements", alors que de Thessalonique, le président du LAOS, Georges Karadzaferis, a relevé que "aujourd'hui est le jour où nous compterons combien de Grecs pensent librement et votent selon leur conscience".
Enfin le président de la Coalition, Alexis Tsipras, qui votait à Kypséli (quartier d'Athènes), s'est dit confiant que sortirait des urnes un message d'espoir et de condamnation de la politique du Mémorandum.
i-GR/ANA-MPA
Mauvais article mauvaise prévision
Il faut mal connaitre la situation actuelle pour affirmer que le 1er Ministre allait crier Victoire.. C'est fatiguant de voir des gens parler d'un pays quils ne comprennent pas et ne cherchent pas à comprendre Basta!!!