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Près de 30.000 manifestants ont participé hier aux rassemblements contre les mesures d'austérité du gouvernement grec à Athènes, et un peu moins à Thessalonique, lors de la première grève nationale appelée en commun par les centrales syndicales du privé et du public.
La marche de manifestation à Athènes s'est déroulée dans un calme relatif, l'habituelle agitation a donné lieu à quelques accrochages avec les forces de l'ordre.
La mobilisation était particulièrement sensible parmi les fonctionnaires, premiers visés par les mesures annoncées en vue du redressement des finances publiques, et dans les métiers de la santé, de la banque et des transports. Les ferries on dû rester à quai de même que les avions dans les aéroports.
Selon la GSEE (confédération syndicale du privé), la participation à la grève était de 100% dans les chantiers navals de Skaramanga, les raffineries et les port, de 90% dans le bâtiment, et de 70% dans les entreprises publiques (électricité, eau, chemins de fer, post, etc.), ainsi que dans l'industrie.
Parmi les slogans, celui repris par le président de la GSEE dans son adresse aux manifestants : que "les ayans et possédants mettent la main dans la poche", a-t-il dit avant de demander "un engagement sur un calendrier de sortie de la crise".
Fort du succès de la grève et de la participation aux manifestations, le président de la GSEE sera reçu ce jeudi après-midi par le président de la République, Carolos Papoulias.
Du côté de l'ADEDY (syndicat des fonctionnaires) on annonçait la continuation de la mobilisation avec des nouvelles actions en mars.
i-GR/ANA-MPA