nd candidats
C'est avec trois prétendants au lieu de quatre, puisque les désaccords sur la procédure électorale ont conduit un des candidats, Dimitris Avaramopoulos, à se retirer de la course, que le congrès extraordinaire de la grande formation conservatrice Nea Dimokratia (ND) est convoqué les 7 et 8 novembre au Stade de la Paix et de l'Amitié à Athènes pour reformer les statuts du parti et permettre l'élection du nouveau président du parti à partir de la base, élargi aussi aux inscrits de dernière minute.
Le président sortant, Costas Caramanlis, a estimé, lors de la dernière réunion du Comité d'organisation pour l'élection du nouveau président, que le vote par la base et pas seulement par les congressistes constitue un événement politique et organisationnel très positif.
La presse athénienne du dimanche a accueilli des interviews de trois des candidats à la présidence, M. Psomiadis ayant rejoint Thessalonique, pour la dernière ligne droite de la campagne jusqu'aux élections de dimanche.
Dans Kathimerini, Dora Bakoyannis appelle à une alliance sociale contre la violence aveugle, déclarant notamment que "la Grèce est une démocratie solide qui ne peut se laisser menacer par une minorité de gens aux visages cachés".
Dimitris Avramopoulos, dans Eleftherotypia, dénonce la force de la bureaucratie au sein du parti qui est un obstacle pour sa modernisation, demandant que la ND se transforme en un parti plus attrayant pour les jeunes en particulier.
"Les problèmes du passé, je les ai moi dépassés et je suis certain qu'après l'élection du nouveau président le parti sera uni comme un poing", a déclaré Antonis Samaras à Realnews, en réponse à une question sur ses relations avec Mme Bakoyannis. "Je ne diviserais pas la base (du parti) en droite et centre", a-t-il ajouté.
Néanmoins, le lendemain lundi, Dimitris Avramopoulos a annoncé sa décision de retirer sa candidature à la présidence de la ND, indiquant qu'il considérait que "la crise qui a suivi l'échec cuisant de notre parti (aux élections législatives) constitue tout à la fois la grande opportunité de transformer la procédure d'élection (du chef du parti) en point de départ d'une marche de renouveau pour le parti et pour notre système politique".
M. Avramopoulos a souligné avoir de ce fait insisté, dès le début, sur une condition nécessaire: que le parti s'ouvre à sa base sociale, c'est-à-dire qu'au-delà des membres du parti, la porte se soit également ouverte à nos amis et sympathisants, lesquels seraient les garants de notre unité et les protagonistes de notre renouveau.
"Au cours de la réunion du Comité central dimanche, qui devait prendre les décisions pour les changements nécessaires de nos statuts, j'ai accepté une solution qui, tout en ne reflétant pas véritablement mes propres vues, s'imposait, comme j'en ai jugé, pour éviter le danger direct pour la cohésion de notre formation politique", a souligné M. Avramopoulos qui a dit devoir prendre ainsi des décisions que lui dictent sa conscience et ses principes, avec pour unique souci la préservation de l'unité du parti et la garantie de le voir surmonter sa crise.
"Je ne souhaite pas être partie de cette crise. Je refuse de devenir partie de ce conflit intérieur. Je souhaite être un acteur de production d'une nouvelle politique, dans des conditions qui préparent l'avenir, sans reproduire le passé et les divisions. Pour cette raison, je retire ma candidature pour la présidence du parti", a conclu M. Avramopoulos, assurant qu'il restera résolument en première ligne des efforts collectifs au sein du parti et qu'il contribuera avec des principes et idées à répondre aux questions d'identité et d'idéologie.
i-GR/ANA-MPA