Le premier ministre sortant, Costas Caramanlis, a annoncé dimanche soir sa décision de se retirer de la direction du parti, assumant l'entière responsabilité de la défaite de la Nouvelle Démocratie aux élections législatives anticipées prises sur sa décision et que les socialistes ont emporté ce dimanche.
Dans des déclarations au Palais du Zappeion, aux environs de 23h00, M. Caramanlis a annoncé la convocation dans un intervalle d'un mois d'un congrès extraordinaire de la ND en vue de l'élection d'un nouveau président, en soulignant qu'il ne sera pas candidat. "Je reste", a-t-il assuré, "en première ligne des luttes nationales".
M. Caramanlis a indiqué avoir exprimé au président du PASOK, Georges Papandréou, le voeu de réussir dans le grand défi de la conjoncture économique qui constitue une affaire nationale, a-t-il insisté, alors qu'il a défendu résolument le bien-fondé de la politique qu'il a annoncée pré-électoralement, comme un impératif pour surmonter la crise économique. M. Caramanlis a toutefois reconnu que les citoyens de l'ont pas approuvée et que leur choix est respecté.
M. Caramanlis a rappelé avoir conduit les campagnes électorales à quatre reprises (2000, 2004, 2007, 2009), soulignant que "étant donné que je crois profondément que notre patrie a besoin aujourd'hui de la politique (que j'avais défendue), et étant donné que la seule force que j'avais était la confiance des citoyens, la seule voie responsable et honorable est une et une seule: je prends la responsabilité du résultat (du scrutin) et je lance les procédures de l'élection d'un nouveau président de la ND".
i-GR/ANA-MPA