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Le premier ministre, Costas Caramanlis, et le ministre de l'Intérieur, Procopis Pavlopoulos, se sont entretenus lundi matin au Palais Maximou du projet de loi sur le vote des Grecs de l'étranger, une disposition inscrite lors de la révision de la Constitution en 2001 et qui demandera un vote à la majorité qualifiée des deux tiers, mais l'absence de consensus avec l'opposition rend peu probable son adoption.
Dans ses déclarations de presse, le ministre a rappelé que cette initiative relevait du PASOK, mais qu'à l'heure actuelle il n'était pas envisagé un consensus de la part du principal parti de l'opposition permettant de faire adopter ce texte. C'est une chose à laquelle doit réfléchir sérieusement le PASOK, a relevé M. Pavlopoulos, car, si ce projet de loi n'est pas voté, il supprime à la diaspora la possibilité de participer aux élections législatives à partir de leur lieu de résidence.
Dans son point de presse lundi, le porte-parole du gouvernement, Evanghélos Antonaros, a indiqué n'avoir pas de précisions sur le texte du projet de loi concernant le vote des Grecs à l'étranger, soulignant que cette proposition du gouvernement qui doit être validée par le Parlement est transitoire, et qu'il peut après débat s'ajouter des amendements voire des changements.L'important est de trouver une solution, a-t-il tranché.
i-GR/ANA-MPA