bakoyannis rupel
Le conseil des Affaires générales de l'Union européenne s'est réuni lundi à Luxembourg avec le rejet du Traité de Lisbonne par l'Irlande pour première préoccupation, mais également les conclusions de la présidence slovène sur la FYROM.
"L'estimation générale est que nous faisons face à un problème et une situation que nous devons respecter puisque le peuple de l'Irlande a exprimé son opinion", a déclaré lundi le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, se référant aux débats qui se sont tenus dans le cadre du conseil des Affaires générales réuni à Luxembourg pour examiner le rejet du Traité de Lisbonne par l'Irlande.
Mme Bakoyannis a souligné toutefois que l'Europe doit aller de l'avant, dans la direction d'une Europe politique forte qui pourra répondre aux problèmes du monde, "ce choix est la seule réponse aux problèmes qui découlent de la mondialisation".
Le ministre irlandais des AE, Michael Martin, a présenté la situation telle qu'elle apparaît désormais après le "Non" des Irlandais, tout en soulignant parallèlement qu'au cours du prochain Sommet de l'UE il faudra s'attendre à des propositions formulées par le premier ministre irlandais, Brian Cowen, pour la recherche d'une solution.
De son côté, Mme Bakoyannis a fait part de sa satisfaction au sujet du paragraphe inclus dans les résultats du conseil en ce qui concerne la FYROM, précisant que malgré une présidence slovène difficile "nous avons atteint notre objectif, le paragraphe étant satisfaisant pour tous".
Ce paragraphe condamne les incidents qui ont eu lieu lors des récentes élections en FYROM et demande que les réformes progressent. Le conseil invite également tous les partis politiques à promouvoir et participer à un dialogue constructif et substantiel pour progresser vers l'application des priorités incluses dans la relation de partenariat UE-FYROM.
i-GR/ANA-MPA