Les élections pour la désignation du nouveau président du PASOK (parti socialiste grec), qui doivent avoir lieu le 11 novembre, comptent désormais un troisième candidat depuis vendredi matin avec la déclaration de Costas Scandalidis d'être "fermement persuadé que [sa] candidature est recherchée par la base du PASOK et tous ceux qui suivent avec inquiétude les événements des derniers jours".
"Je ne viens pas pour diviser mais pour unir. Je ne me présente pas pour semer la dissension mais pour obtenir la réunion. Je ne viens pas prendre mesure des forces du parti mais politiser les procédures en profondeur", a affirmé M. Scandalidis en soulignant qu'il désire apporter l'unité, la cohésion, la perspective, de nouvelles idées et propositions pour la gauche radicale et démocratique et l'union de tous les forces progressistes.
"Je suis ici et je ne suis pas opposé à MM. Papandreou et Venizelos, je les respecte et leur rend hommage", a-t-il encore indiqué tout en soulignant qu'il ne demande pas des déclarations de soutien et souligne "ne pas se glorifier de bataillons de sympathisants qu'il n'a jamais servi par le passé et qu'il ne servira jamais".
La candidate virtuelle Anna Diamantopoulou (au fond en vert) en aparté avec la député Milena Apostolaki jeudi dans une salle du Parlement.
M. Venizelos a salué l'annonce de la candidature de Costas Scandalidis à la présidence du PASOK, ajoutant que "la candidature de M. Scandalidis est une position claire qui adresse un message précis quant à la nécessité du respect absolu de l'union du parti dans le cadre de la garantie des procédures démocratiques et du dialogue politique".
Une quatrième candidature est enfin en attente, l'ancien commissaire européen Mme Diamantopoulou a promis de clarifier ses intentions avant la prochaine réunion du conseil politique du parti.
i-GR/ANA-MPA