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Dora Bakoyannis annonce une tournée dans les Balkans

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By iNFO-GRECE,

Le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a cité les Balkans comme la première de ses priorités annonçant sa première tournée dans la région depuis la prise de ses fonctions à la tête de la diplomatie grecque il y a deux semaines, dns une interview au journal Vima du Dimanche titrée "Je n'ai jamais demande le ministère des Affaires étrangères". Mme Bakoyannis pourrait commencer sa tournée balkanique aussitôt après le Conseil des Affaires générales de l'UE qui se tient aujourd'hui à Bruxelles.


Selon le programme annoncé par le ministre, elle visitera successivement Sarajevo, Pristina et Belgrade, alors que suivront des visites un peu plus tard à Skopje, Sofia et Bucarest.

Interrogée sur l'attitude de Skopje dans la question du nom de la FYROM, Mme Bakoyannis a estimé que "l'obstination dans un refus absolu de leur part de toute solution mutuellement acceptable constitue une politique erronée. Skopje doit, tout comme Athènes, rechercher une solution mutuellement acceptable", a-t-elle expliqué.

Dans un commentaire sur la prochaine visite de son homologue turc, Abdullah Gül, à Athènes, Mme Bakoyannis a rappelé le soutien de la Grèce à l'optique européenne de la Turquie, une position "réfléchie et claire" mais pas inconditionnelle. Ce soutien "n'est pas sans conditions. Les conditions ont été posées à la fois par nous et par nos partenaires européens", a-t-elle dit.

Interrogée à ce point sur la réaction du gouvernement grec si Ankara ne remplit pas d'ici la fin 2006 les critères qui lui ont été posés par l'UE, Mme Bakoyannis n'a pas souhaité anticiper les événements, se limitant d'observer que "lorsque l'heure sera venue, nous savons très bien ce que nous ferons dans chaque cas de figure".

Concernant les efforts de règlement dans la question chypriote, Mme Bakoyannis a tranché qu'il "n'y a pas de place pour un nouvel échec" et que "quels que soient les préparatifs, il faudra avoir un plan tel, qu'il puisse être accepté par les deux communautés". "Il n'existe pas de solutions concertées en l'absence du peuple", a-t-elle insisté.

i-GR/ANA

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