Ils ont beau rêver intégrer un jour le secteur public, "une place sûre où le salaire tombe chaque fin de mois", une majorité de Grecs approuve à 77,3% la levée de l'inamovibilité des fonctionnaires qui est préfigurée dans la révision de la Constitution, mais peu sont informés des sujets abordés, selon un sondage effectué par Kapa Research pour le compte du journal "Vima tis Kyriakis".
Les résultats du sondage montrent toutefois que 70% de l'opinion publique n'est pas informé suffisamment sur les sujets qui seront révisés, laissant cependant apparaître les premières réactions sur les grandes questions qui préoccupent le débat public, et une grande partie de l'opinion publique approuve les questions proposées à la révision par les deux grands partis.
Ainsi 68,3% des personnes interrogées est pour l'élection directe du Président de la République, 87,1% pour la levée de l'immunité parlementaire, et 59,3% approuve la création d'universités privées. Quant aux relations Etat-Eglise, si 57% croient que la question doit être abordé d'une façon ou d'une autre, 41% estiment que ce n'est pas le moment.
Seul désaccord avec les propositions de la révision, l'augmentation de 12 à 30 du nombre des députés d'Etat (élus sans circonscription sur liste proposée par les partis) trouve hostiles 67,7% des personnes interrogées. Décidément les électeurs Grecs tiennent au pouvoir de leur bulletin de vote.
i-GR