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Caramanlis monte au créneau sur la question de la FYROM

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By iNFO-GRECE,

Le Premier ministre, Costas Caramanlis, a adressé vendredi dernier une lettre au président américain, George Bush, et au président en exercice de l'UE, Jean-Claude Juncker, ainsi que, lundi, au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, au chancelier allemand, Gerhard Schröder, et au Secrétaire Général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, pour les informer des propositions formulées par le médiateur de l'ONU pour la FYROM, Matthew Nimetz, sur la question de l'appellation de ce pays. "Cette proposition ne satisfait pas pleinement nos positions, mais nous serions prêts à l'accepter en tant que base pour un règlement", écrit M. Caramanlis.


Le premier ministre grec souligne "être personnellement disposé à soutenir un accord maintenant", ajoutant que "à cet effet, la Grèce est prête à se présenter à cette dernière phase des négociations en faisant preuve d'un esprit positif et constructif afin de parvenir à un règlement mutuellement acceptable".

Selon un communiqué du bureau du Premier ministre, M. Caramanlis a écrit que "pour la première fois depuis la signature de l'accord intérimaire par les deux parties, le 13 décembre 1995, le représentant spécial du SG de l'ONU pour la FYROM, Matthew Nimetz, a soumis une proposition, sous forme d'un projet global de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, au sujet du règlement final de cette question restée en suspens. Plus particulièrement, l'appellation proposée par M. Nimetz est Republika Makedonija-Skopje , non traduite. Cette appellation sera employée officiellement dans le cadre du système des Nations unies, alors qu'il est proposé aux organismes internationaux et aux Etats d'adopter l'appellation citée ci-dessus pour toute utilisation officielle internationale. L'appellation constitutionnelle Republika Makedonija continuera a être employée à l'intérieur de la FYROM, signifiant ainsi qu'aucun changement constitutionnel pouvant avoir des conséquences négatives sur l'accord d'Ohrid de 2001 ne serait exige.

Cette proposition ne satisfait pas pleinement nos positions, mais nous serions prêts à l'accepter en tant que base pour un règlement. Pendant quinze ans, divers éléments ont empêché un règlement entre les deux pays. Personnellement, je suis prêt à soutenir un accord maintenant. C'est pourquoi la Grèce serait prête à se présenter à cette phase finale des négociations en faisant preuve d'un esprit positif et constructif pour aboutir à un règlement acceptable mutuellement. Cela, non seulement, permettra une pleine normalisation des relations bilatérales, mais encore contribuera de façon décisive à la stabilisation de l'ensemble de la région et lèvera un obstacle majeur dans la marche de la FYROM vers l'intégration aux structures euro-atlantiques. Cette proposition offre aux deux parties une opportunité unique de contribuer encore davantage à la stabilité de la région".

i-GR/ANA

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