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Fête de l'Indépendance de la Grèce : Bush reçoit la communauté grecque à la Maison Blanche

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By iNFO-GRECE,

Le ministre des Affaires étrangères, Petros Molyviatis, clôturant lundi sa visite de cinq jours aux Etats-Unis, était reçu dans l'après-midi par le Président américain, George W.Bush, à Washington à la Maison Blanche, qui organisait une cérémonie d'hommage à l'indépendance nationale de la Grèce. En matinée M. Molyviatis avait rencontré à New York le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan.


Déjà la semaine dernière, le président Bush avait communiqué une proclamation à l'occasion de la commémoration de la Fête nationale grecque du 25 mars, soulignant que "bien avant l'obtention de l'indépendance nationale grecque, la Grèce antique et Athènes avaient introduit les principes de la démocratie qui ont inspirés les fondateurs de la Nation américaine alors que l'amour de l'Amérique pour la liberté a ses racines dans la culture hellénique". Il y mettait également l'accent sur le fait qu'"aujourd'hui nous faisons face aux défis du XXIe siècle et la Grèce et les Etats Unis sont des allies dans la promotion de la liberté et de la démocratie".

Lundi, lors d'une réception à la Maison Blanche en hommage à l'Indépendance grecque, à laquelle outre M. Molyviatis, étaient également présents l'archevêque d'Amérique, Mgr Dimitrios, le corps diplomatique grec à Washington et des personnalités de la communauté grecque d'Amérique, le Président américain a eu une nouvelle fois l'occasion de rappeler la contribution de la Grèce dans l'histoire et dans le monde contemporain, sans manquer de féliciter les Grecs pour l'excellente organisation des Jeux Olympiques d'Athènes. Dans l'aparté de quelques minutes qu'il a eu avec le ministre des Affaires étrangères grec, M. Bush a eu également des propos très chaleureux envers la Grèce et son Premier ministre M. Caramanlis, auquel il a demandé à M. Molyviatis de transmettre ses salutations.

G.W. Bush et Mgr Dimitrios


Mgr Dimitrios a trouvé la manière de dire le psaume à Bush, mais que restera de l'émotion de ce dernier ?

Pas tenu par la réserve diplomatique, l'archevêque Mgr Dimitrios en a profité pour rappeler à M. Bush que les principes de liberté et de démocratie, il attendait les voir aussi appliqués dans la résolution des questions nationales grecques, à savoir à Chypre, à Skopje et à Constantinople en ce qui concerne le fonctionnement sans entraves du Patriarcat oecuménique de l'orthodoxie. Mais l'hiérarque grec a trouvé des tels mots pour parler au croyant Bush que ce dernier ému a préféré improviser son allocution, au lieu de lire le texte de circonstances préparé par ses services.

Plus tôt dans la journée, Petros Molyviatis avait rencontré le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, avec qui il a passé en revue la question chypriote, la situation dans les Balkans et plus particulièrement les questions du Kosovo et de la FYROM, ainsi que la situation générale en Afrique et au Proche Orient.

Concernant la question chypriote, MM. Molyviatis et Annan ont confirmé la nécessité d'une initiative pour réunification de l'île et ont estimé que les positions de toutes les parties intéressées convergent vers cette nécessité ; M. Molyviatis soulignant quant à lui le besoin de mettre en place les conditions indispensables de sorte afin d'éviter tout nouvel échec de la procédure.

Au chapitre de la FYROM, M. Molyviatis a réaffirmé la position connue de la Grèce pour un règlement mutuellement accepté permettant à la communauté internationale et aux deux pays intéressés de se concentrer sur les autres problèmes de la région.

Selon des sources sûres, M. Annan a fait part de son estime au sujet du rôle et de l'activité de la Grèce dans la région, notamment au Kosovo. Les deux hommes ont fait part de leur identité de vues quant à l'importance pour le Kosovo de remplir les critères posés par l'ONU et l'UE d'ici la présentation du rapport d'évaluation qui permettra d'examiner le statut final de la région, tout en tenant compte de la position de l'UE qui exclut tout retour vers la situation en vigueur avant 1999.

Enfin, en ce qui concerne le Proche Orient, MM. Molyviatis et Annan ont mis l'accent sur la nécessité d'éloigner les forces armées syriennes du Liban, alors qu'ils ont discuté de la situation en Afrique et plus particulièrement de Darfour.

i-GR/ANA

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