gul teheran
Le ministre turc des Affaires étrangères, Abdullah Gül, a fait part de sa conviction que la question chypriote sera réglée d'ici 2004, soulignant également que ''la partie turque attend la levée de l'embargo contre la 'RTCN'''. Interrogé sur la tension observée ces derniers temps dans les relations greco-turques, M. Gül a estimé que toutes ces questions peuvent être réglées en faisant preuve de bonne volonté mutuelle.
''Dans le cas présent, il existe certains problèmes, et lorsque nous regardons une carte géographique, nous constatons à quel point les îles grecques sont proches de la Turquie. Par conséquent, il en résulte certains problèmes techniques'', a dit M. Gül.
M. Gül a en outre déclaré avoir signé quelques jours auparavant avec son homologue grec, Georges Papandréou, ''un accord sur l'adoption de mesures concrètes pour un climat de confiance dans les rapports entre les forces armées turques et grecques et des échanges de visites des cadets des Ecoles militaires des deux pays''.
Enfin, il a souligné que la Turquie devra procéder à la matérialisation des critères de Copenhague avant la communication du rapport 2003 sur les progrès (de la Turquie) et avant les élections européennes de 2004, ajoutant qu'en cas ''d'ouverture des concertations d'adhésion en 2004, l'objectif d'adhésion de la Turquie en 2012 ou 2013 a l'UE sera réaliste''.
Cela en direction de l'Occident. Puisqu'envers le monde arabe, M. Gül a une nouvelle fois demandé aux pays islamiques de reconnaître la souveraineté de l'Etat turc autoproclamé de Chypre du Nord en relevant son statut de pays observateur en Etat-membre de plein droit, lors de son allocution devant la 30e session de la Conférence Islamique des ministres des Affaires étrangères qui s'est tenue à Téhéran la veille (28 mai). Il a par ailleurs demandé à ses homologues islamistes de condamner la Grèce "qui honore pauvrement ses engagements envers la minorité turco-musulmane de la Thrace occidentale".
iNFO-GRECE/ANA