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Papandreou: la communauté internationale ne changera pas sa position sur les revendications de Denktash

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By ANA-MPA,

"Les moments émouvants et historiques que l'on voit actuellement à Chypre sont la conséquence de la marche européenne de Chypre et du fait que l'Europe elle-même n'accepte pas des divisions et des murs, comme celui de Berlin", a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères, Georges Papandreou.


M. Papandreou a évoqué à cette occasion les nouvelles mesures du gouvernement chypriote qui contribueront, selon lui, à l'objectif de cohabitation avec les Chypriotes-turcs, ainsi qu'à la promotion d'un règlement de la question chypriote sur la base des propositions des Nations unies et de leur Secrétaire Général, Kofi Annan.

Un peu plus tôt dans la journée, M. Papandreou s'était entretenu avec l'ambassadeur de la Turquie à Athènes, Yigit Alpogan, au sujet du prochain Conseil informel des ministres des Affaires étrangères de l'UE ce week-end à Castellorizo, ainsi qu'au sujet des "contacts exploratoires" qui se poursuivent entre la Grèce et la Turquie.

Répondant aux questions des journalistes sur l'éventualité d'une reconnaissance - au niveau international - du régime du chef chyproturc Raouf Denktash dans le cadre de ses ''gestes de bonne volonté'' de ces derniers jours, M. Papandreou a rappelé qu'au niveau international, ni l'UE ni l'ONU ne reconnaissent la ''RTCN'', et que "les manifestations touchantes et spontanées des citoyens ne peuvent en aucun cas modifier la position de la communauté internationale".

"Les Chypriotes-grecs et les Chypriotes-turcs désirent un règlement de la question de Chypre, et il est de la responsabilité de tous les dirigeants de se pencher sur ce problème et de faire de Chypre un exemple de paix et de sécurité", a-t-il ajoute.

Défense européenne

Interrogé, en outre, sur les décisions prises mardi par les dirigeants de France, Allemagne, Belgique et Luxembourg au sujet d'une défense européenne, M. Papandreou a estimé qu'il s'agissait d'une proposition intéressante qui sera discute tant au Conseil informel des ministres des Affaires étrangères que lors du Sommet de Thessalonique. ''En notre qualité de présidence de l'UE, nous envisageons cette initiative positivement et nous avons exprimé notre intention d'y contribuer. Au sein de la Convention sur l'Avenir de l'Europe sur les reformes institutionnelles, la Grèce s'est déclarée en faveur d'une coopération plus étroite qui renforcera le sentiment de sécurité et de solidarité des citoyens européens'', a dit M. Papandreou qui s'était déjà entretenu avec son homologue belge, Louis Michel, mardi dernier après la réunion des ''4'' à Bruxelles.

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