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La Présidence grecque et la journée de la femme

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By iNFO-GRECE,

Le Ministre de l’Intérieur, de l’Administration publique et de la Décentralisation, Costas Scandalidis, s’est rendu à New-York le 28 février dernier, afin de représenter l’Union Européenne à la 47e Séance du Comité sur le statut des femmes dans le cadre de l’ONU, accompagné par le Secrétaire générale à la parité, Mme Effie Bekou, et le coordinateur du Ministère de l’Intérieur, de l’Administration et de la Décentralisation chargé des questions de la Présidence, M. Georges Nikitiadis.

Le lundi 3 mars, Costas Scandalidis, au cours de la séance plénière du Comité a présenté les positions de l’Union Européenne ainsi que les progrès notés quant aux questions de l’égalité des sexes.

«L’Union Européenne promeut une société basée sur des valeurs qui reconnaisse les droits de tous les individus, garçons et filles, hommes et femmes. L’égalité des sexes fait partie, en tant qu’élément essentiel, des valeurs de la politique de l’UE pour l’égalité, la solidarité, la justice sociale, les droits de l’homme et une gouvernance correcte. La Stratégie – cadre 2001 / 2005 commune recouvre tous les aspects de l’égalité des sexes dans la vie économique, pour les droits politiques et sociaux, y compris le droit aux soins médicaux, à la prise de décisions, au changement des rôles et des stéréotypes traditionnels», a souligné entre autres le Ministre en mentionnant que la volonté de l’UE était de réaliser l’engagement politique pour une intégration de la Plate-forme d’action de Pékin et du document de conclusion adopté au cours de la 23e séance spéciale de l’Assemblée générale de l’ONU.

Lors de son allocution, M. Scandalidis s’est référé aux progrès réalisés et aux positions de l’Union Européenne au sujet de l’Emploi et de la Politique sociale, de l’Egalité de traitement, des Femmes invalides, des Politiques exercées en fonction du sexe, de l’Egalité des sexes dans la vie politique, de la Violence exercée contre les femmes, de la Traite des êtres humains et spécialement celle des femmes et des enfants et du Genre, ainsi qu’à la société de l’information.

En particulier, quant à l’Emploi et à la Politique sociale, C. Scandalidis a souligné que les valeurs du modèle européen visaient simultanément les résultats économiques et la justice sociale et que l’UE s’était engagée, d’ici à 2010, à faire passer le pourcentage d’emploi des femmes dans les Etats-membres de 53 à 60%, à trouver des moyens pour concilier la vie familiale et la vie professionnelle, à supprimer l’inégalité des salaires, à renforcer l’emploi féminin à tous les niveaux, et particulièrement à celui des postes de direction. En ce qui concerne l’Egalité des sexes dans la vie politique, il a mis l’accent sur le fait que l’Union Européenne pensait que les gouvernements et la communauté internationale devaient continuer à œuvrer en faveur de la participation des femmes dans la prise de décisions et, pour cette raison, il encourageait les gouvernements à s’assurer que les femmes puissent influer sur l’agenda politique et la prise de décisions. Quant à la violence exercée contre les femmes, il a mentionné que l’Union Européenne dans le cadre de l’application de la Plate-forme d’action de Pékin, avait intensifié ses efforts pour lutter de manière efficace contre ce phénomène, et cela depuis 1996, et a annoncé que la Présidence grecque allait développer encore plus la cadre institutionnel existant et qu’il  serait le centre d’une réflexion approfondie en accueillant des spécialistes en provenance des Etats-membres en mai prochain. En ce qui concerne la question de la Traite des êtres humains, l’UE est décidée à instaurer des politiques pour empêcher, poursuivre en justice et protéger la société contre la violation des droits des hommes tandis que, parallèlement, elle incitait les gouvernements à signer et ratifier le Traité contre le crime international organisé ainsi que ses protocoles complémentaires comme celui destiné à empêcher, à supprimer et à punir la traite des êtres humains, spécialement celle des femmes et des enfants.

Au terme de son allocution, le Ministre a mentionné : « Assurer les droits et sauvegarder l’égalité des deux sexes constituent des conditions sine qua non pour que  chaque fille, chaque garçon, chaque homme et chaque femme aient une vie épanouie et puissent ainsi contribuer à la prospérité et au développement de leurs sociétés. Cela est réalisable en se focalisant, dès à présent, sur une application efficace des engagements nationaux, pris par les gouvernements, en rapport avec l’Egalité des sexes dans le cadre des Nations Unies».

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