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Si la Grèce et ses partenaires européens s'entendent dimanche sur un troisième plan d'aide à Athènes, tout ne sera pas joué: au moins huit Parlements de la zone euro devront être impliqués, le Bundestag allemand même deux fois.
La dette n'est pas la seule pomme de discorde entre Athènes et les autres pays européens. Il y a aussi l'austérité. Celle que les Grecs ont rejetée lors du référendum du 5 juillet. Celle, surtout, que le pays a appliquée depuis 2010.
Le temps presse pour Athènes, mais pas question de surseoir à la règle du jeu. Alexis Tsipras est ressorti les mains vides d'un rendez-vous politique attendu avec Angela Merkel et François Hollande, en marge du sommet de Riga en Lettonie.
Derrière la prudence, toujours de mise, les Européens font état de progrès de la part d'Athènes, même si on reste loin des exigences du FMI et de certains gouvernements européens
Les discussions entre la Grèce, la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) avancent lentement, trop lentement.
Athènes a décidé lundi de donner un nouvel élan aux discussions avec ses créanciers, UE et FMI, en remaniant ses équipes de négociation, a-t-on appris de source gouvernementale.
Officiellement le ministre de l'Economie, Yanis Varoufakis, continue de superviser l'équipe de négociateurs grecs. Mais la coordination de leur travail et l'élaboration du programme de croissance destiné à servir de base à un accord sont confiés à d'autres.
Athènes a décidé ce lundi 27 avril de donner un nouvel élan aux discussions avec ses créanciers, Union européenne (UE) et FMI (Fonds monétaire international).
La Grèce a remanié ses équipes de négociation, a-t-on appris de source gouvernementale.
Réuni en Lettonie, l'Eurogroupe a averti ce vendredi 24 avril le gouvernement grec qu'il n'obtiendrait le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide financière qu'en échange d'un plan de réformes économiques complet et détaillé.
Pas d'avancée en vue dans la crise grecque.