Derrière la prudence, toujours de mise, les Européens font état de progrès de la part d'Athènes, même si on reste loin des exigences du FMI et de certains gouvernements européens
C'est le même scénario avant chaque sommet européen. Alors que les dirigeants européens s'apprêtent à se réunir à Riga, en Lettonie, jeudi, les responsables grecs clament sur tous les tons qu'un accord est à portée de main et qu'il suffit d'un peu de volonté politique pour que l'Europe débloque en leur faveur les 7,2 milliards d'euros dont ils ont désespérément besoin. Et en face, les responsables de l'Union refroidissent l'ambiance en affirmant qu'il y a encore beaucoup à faire avant un éventuel compromis. Le couple franco-allemand a remis la pression hier, à Berlin, en réclamant à la Grèce «? une accélération des efforts?». «?L'échéance approche?», a rappelé Angela Merkel dans une allusion au défaut de paiement qui guette la Grèce début juin si l'aide européenne n'est pas distribuée. Athènes doit rembourser 1,5 milliard d'euros en juin au FMI en quatre versements échelonnés entre le 5 et le 19.
Cette fois cependant, les négociateurs européens se montrent un peu plus...