Les députés vont s'exprimer. Aujourd'hui en France et dans les prochains jours dans différents pays de l'Union européenne, les élus parlementaires vont être consultés afin d'approuver ou non l'accord économique sur la Grèce. Outre l'Assemblée nationale, en France, et le Parlement grec, sept autres Parlements nationaux de la zone euro seront impliqués: la Finlande, l'Autriche, l'Estonie, la Lettonie, la Slovaquie, l'Espagne et l'Allemagne, où le Bundestag devrait même se prononcer deux fois vendredi.
Ces débats ont plusieurs raisons d'être. «Dans certains pays, comme en Allemagne ou bien en Finlande, il y a des raisons constitutionnelles», explique au Figaro la politologue Anne-Marie Le Gloannec, spécialiste de l'Allemagne et de l'Europe. «Et si c'est effectivement mentionné dans la constitution, on ne peut pas passer outre, à moins d'être une dictature. Démocratiquement parlant vous pouvez vous faire retoquer par la cour constitutionnelle, c'est inimaginable», précise-t-elle.
Pour d'autres pays, l'organisation d'un vote au parlement dépend directement du gouvernement. C'est notamment le cas en Espagne. Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a annoncé...