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La Grèce veut enfermer les demandeurs d’asile sur les îles de la mer Egée

Published in Le Monde on
Une jeune fille se tient à l’entrée d’un abri de fortune dans un camp de réfugiés et de migrants à Moria, sur l’île de Lesbos, le 22 novembre.
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Une jeune fille se tient à l’entrée d’un abri de fortune dans un camp de réfugiés et de migrants à Moria, sur l’île de Lesbos, le 22 novembre. ELIAS MARCOU / REUTERS

La « fin de Moria », le plus grand camp d'Europe à Lesbos rendu tristement célèbre pour ces conditions de vie insalubres, annoncée par le gouvernement conservateur grec, n'a pas été saluée par les ONG. Au contraire. Athènes prévoit la création de centres fermés pour les demandeurs d'asile sur les îles de Lesbos, Samos et Chios, à la place des camps existants. Les structures fermées que le gouvernement veut créer ne permettront pas aux demandeurs d'asile de se déplacer sur les îles, d'avoir des contacts avec les communautés locales tant que l'examen de leur demande ne sera pas terminé.

Réfectoires, écoles, lieux de cultes, tout est prévu sur les plans pour que les exilés ne sortent pas de leur camp. Cette décision est « tout simplement scandaleuse, a réagi Amnesty International. Il s'agit en réalité de créer des prisons modernes avec des conditions de vie inhumaines ». Selon le Conseil grec des réfugiés, « la détention généralisée et sans distinction enfreint le droit international », qui indique qu'elle ne peut être appliquée « qu'en dernier ressort ». « Tous les nouveaux arrivants - y compris les familles avec enfants, les...

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