La forte abstention à la consultation sur le nom du pays complique le règlement de la querelle entre Athènes et cette ex-république de Yougoslavie.
Le règlement de la « querelle du nom » opposant la Grèce et la Macédoine n'est pas encore acquis. Les partisans à Skopje de l'adoption du nom « République de Macédoine du nord » ont, certes, remporté à 91 % le référendum de dimanche. Mais il s'agit d'une « victoire à la Pyrrhus », pour reprendre l'expression tirée de ce roi de Macédoine, justement, ayant remporté une bataille au prix de l'anéantissement de son armée. La participation au référendum n'a pas dépassé 37 % en raison du boycott de l'opposition nationaliste du VMRO DPMNE.
Divisions à Skopje et Athènes
Même si les 510.000 bulletins « oui » représentent « la force politique la plus importante » à s'être exprimée « dans l'histoire des élections macédoniennes », selon l'analyste politique macédonien, Petar Arsovski, la Constitution exige une participation de 50 % pour valider un référendum contraignant. Mais celui-ci n'était que consultatif, fait valoir le parti social-démocrate au pouvoir. Le Premier ministre, Zoran Zaev, a...