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La «saga» grecque sous haute tension en 2017

Published in Le Figaro on
Le premier ministre Alexis Tsipras et la chancelière Allemande Angela Merkel à Berlin, le 16 décembre.
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Le premier ministre Alexis Tsipras et la chancelière Allemande Angela Merkel à Berlin, le 16 décembre. Crédits photo : TOBIAS SCHWARZ/AFP

Affaiblie politiquement, l'Union européenne se serait bien épargnée d'un nouveau coup de théâtre grec. En annonçant de nouvelles mesures sociales, le premier ministre Alexis Tsipras a en premier lieu déclenché la colère de l'Allemagne. De quoi envenimer les négociations entre Athènes et ses créanciers (UE, FMI) qui s'annoncent périlleuses en 2017. En jeu, toujours et encore: l'allégement de la dette grecque qui pèse près de 180% du PIB.

Pourquoi l'Europe a-t-elle suspendu le très modeste aménagement de la dette grecque?

Contre toute attente, le fond de sauvetage de la zone euro (mécanisme européen de stabilité) a décidé, mercredi, de suspendre la mise en œuvre d'une première série de mesures visant à aménager la dette grecque. Très modestes, elles avaient pourtant été validées par les ministres des Finances des États de la zone euro - principaux créanciers d'Athènes - le 5 décembre. Mais l'Allemagne, soutenue entre autres par les Pays-Bas, n'a pas accepté la décision «unilatérale» d'Alexis Tsipras d'engager de nouvelles dépenses budgétaires sociales. Car depuis qu'il a signé le plan d'aide de 86 milliards d'euros en 2015, le gouvernement grec...

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