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La Grèce entre en résistance

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La victoire de Syriza souligne une volonté de résistance. (Crédits : MICHALIS KARAGIANNIS)
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La victoire de Syriza souligne une volonté de résistance. (Crédits : MICHALIS KARAGIANNIS)

Le premier enseignement de ce premier scrutin grec est celui de la lassitude. Le niveau de l'abstention (près de 45 %) est le principal fait de la soirée. C'est dix points de plus qu'en janvier et si l'on ajoute les bulletins blancs ou nuls (2,5 % des suffrages contre 0,5 % en janvier), on peut prendre la mesure du désaveu de la politique en Grèce. On aurait tort de n'y voir qu'un rejet d'un énième scrutin anticipé. C'est bien l'acceptation, le 13 juillet dernier, par Alexis Tsipras des conditions des créanciers qui est à l'origine de ce désaveu. Cette capitulation a prouvé que le vote ne pouvait rien changer aux conditions économiques du pays. Dans ces conditions, à quoi bon voter ? On comprend que beaucoup de citoyens grecs aient préféré ne pas se déplacer ce dimanche. Cette première constatation est une défaite pour une classe politique grecque qui a clairement perdu en crédibilité. Mais c'est d'abord une défaite pour les créanciers qui, pendant six mois, ont tout fait pour effacer le vote du 25 janvier. Ils récoltent ici, par un désaveu de l'acte démocratique, les fruits de leur politique.

L'échec d'Unité populaire

L'autre signe de cette lassitude est la...

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