Athènes et le «?quartet?» de ses créanciers (FMI, BCE, Commission européenne et fonds de sauvetage MES) ont rompu avec le psychodrame qui régissait leurs relations depuis le début de l'année, en parvenant, mardi au petit matin, à un accord sur un troisième plan d'aide à la Grèce - Petros Giannakouris/AP/SIPA
L'eurogroupe doit maintenant se pencher sur le compromis trouvé avec les créanciers.
La torpeur estivale a du bon. Athènes et le «?quartet?» de ses créanciers (FMI, BCE, Commission européenne et fonds de sauvetage MES) ont rompu avec le psychodrame qui régissait leurs relations depuis le début de l'année, en parvenant, mardi au petit matin, à un accord sur un troisième plan d'aide à la Grèce. Presque un exploit, puisque cette fois ce compromis aboutit dix jours avant la date limite - le 20 août, date d'une échéance de remboursement de 3,2 milliards d'euros du pays à la BCE -, alors que les deux parties avaient pris l'habitude de piétiner allégrement les échéances. «?La rapidité avec laquelle les progrès ont été réalisés est une vraie nouveauté?», relève un officiel européen, un peu moins d'un mois après le sommet historique du 13 juillet qui avait entériné dans la douleur et le ressentiment le maintien de la Grèce dans la zone euro. Ce plan d'aide devrait peser 85 milliards sur trois ans, selon les chiffres données aussi bien à Athènes qu'à Bruxelles.
Pas la fin de l'histoire
Ce compromis ne signe toutefois pas la fin de l'histoire. Car les dix...