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Malheureux comme un Grec en Allemagne

Δημοσιεύθηκε στη L'Express ,
Au Café Exodos, à Berlin, le patron Nikos Lampadaviou regarde à la télévision Yanis Varoufakis, alors ministre des Finances grec.
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Au Café Exodos, à Berlin, le patron Nikos Lampadaviou regarde à la télévision Yanis Varoufakis, alors ministre des Finances grec.

Outre-Rhin, les citoyens helléniques ont longtemps représenté l'archétype du migrant bien intégré. Mais avec la crise dans leur pays, tout a changé. Les voici confrontés à une xénophobie soft, entretenue par des médias à sensation.

Margarita Tsomou avait un peu oublié qu'elle était grecque... mais la crise et les Allemands se sont chargés de le lui rappeler. "A force de voir mes compatriotes vilipendés par les médias allemands, je me suis sentie obligée de réagir", raconte cette trentenaire berlinoise attablée à un café bohème de l'ancien Berlin-Est.  

"Jamais, avant cette crise, je ne m'étais définie comme grecque ni allemande. Biculturelle, je me sentais européenne." Issue d'une famille intellectuelle, germanophile et germanophone issue de l'île de Skiathos, elle a découvert l'amour de la langue de Goethe dès l'enfance, dans l'école allemande où sa mère a tenu à la scolariser en Grèce. Devenue adulte, elle a fait sa vie dans les milieux culturels berlinois, notamment en cofondant Missy Magazine, une revue féministe. Avec la crise, elle est devenue un...

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