Παράκαμψη προς το κυρίως περιεχόμενο

Le couple franco-allemand à l'épreuve du référendum grec

Δημοσιεύθηκε στη L'Express ,
Légende

Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, le 19 mai 2015 à Berlin

Sur la Grèce, François Hollande voulait un accord "tout de suite", alors qu'Angela Merkel ne cherche pas "le compromis à tout prix". Entre la France et l'Allemagne, est-ce deux façons de faire l'Europe qui s'affrontent?

Alors que le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a à nouveau appelé mercredi sa nation à voter "non" au référendum et donc aux mesures proposées par les créanciers, le couple franco-allemand ne parle plus vraiment d'une seule et même voix. Lundi, après un Conseil des ministres restreint, François Hollande s'était présenté sur le perron de l'Elysée la mine grave pour "regretter" la décision grecque de rompre les négociations. Le référendum qui se tiendra dimanche en Grèce relève du "choix souverain" d'Athènes, de "la démocratie" et du "droit du peuple grec", avait-il souligné. 

Dans l'esprit de François Hollande et d'Angela Merkel, qui visiblement avaient accordé leurs violons dimanche dernier après le coup de poker d'Alexis Tsipras, la porte pour de nouvelles négociations avec la Grèce était ouverte mais "après le référendum". 

Explore