L'annonce surprise du Premier ministre grec de soumettre à référendum les propositions des créanciers de la Grèce crée une nouvelle donne incertaine. A Athènes, les épargnants redoutent une crise bancaire lundi.
L'annonce surprise, par le Premier ministre grec Alexis Tsipras , d'un prochain référendum populaire sur les demandes des créanciers, renforce le sentiment de confusion, alors que s'ouvre ce samedi après-midi une réunion des ministres des Finances européens qui était censée être décisive. Athènes a-t-elle ainsi saboté les négociations dans un dossier déjà confus ? Ou la mise en demeure incitera-t-elle les créanciers du pays à concéder un accord ?
Cette annonce est "une triste décision pour la Grèce et "ferme la porte à la poursuite des discussions", a lâché samedi le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. La Grèce a "mis fin aux négociations" avec ses créanciers "de manière unilatérale", a tranché de manière encore plus nette le ministre des Fiances allemand Wolfgang Schäuble.
"Je suis très négativement surpris" par la nouvelle, a dit M. Dijsselbloem à son arrivée à une réunion des ministres des Finances de la zone euro...