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Tsipras obtient un début de politisation du dossier grec

Δημοσιεύθηκε στη Le Monde ,
Alexis Tsipras, le 28 mai à Athènes.
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Alexis Tsipras, le 28 mai à Athènes. (AP Photo/Yorgos Karahalis)

Le premier ministre grec, Alexis Tsipras est peut-être en passe d'obtenir ce qu'il cherche depuis quatre mois, c'est-à-dire un règlement politique du dossier grec dans la dernière ligne droite. Il a en tout cas pu se satisfaire de la réunion très « politique » qui a eu lieu lundi 1er juin à Berlin : dans la soirée Angela Merkel, qui accueillait François Hollande, a réuni Jean-Claude Junker, le président de la Commission européenne, Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE) et Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).

Au menu de ce rendez-vous d'urgence : l'accélération des discussions entre la Grèce et ses créanciers afin de trouver une solution qui évite au pays le défaut de paiement à la fin de la semaine, quand il devra rembourser des emprunts contractés auprès du FMI. Cette politisation des négociations a-t-elle porté ses fruits ? Il est trop tôt pour le dire.

À l'heure où les dirigeants européens et la patronne du FMI étaient réunis à Berlin, M. Tsipras avait convoqué sa garde rapprochée au palais Maximou (résidence du premier ministre) à Athènes. En alerte, prêt à recevoir de Berlin un appel ou,...

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