? Avant fin avril
Après avoir arraché fin février un accord avec ses créanciers sur une première liste de réformes à effectuer, la Grèce doit préciser -et amplifier encore- sa feuille de route. Celle-ci devra être approuvée par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international d'un côté et ratifiée par le parlement grec après l'aval des institutions nationales de l'autre. Un grand écart à haut risque mais indispensable, puisqu'il constitue une condition sine qua none pour que la Grèce obtienne la prolongation effective du deuxième plan d'aide.
Dans le même temps, le pays devra débourser 1,9 milliard d'euros pour payer ses fonctionnaires et les pensions des retraités.
? 6 mai
La Banque centrale européenne décide le versement ou non de liquidités d'urgence aux banques grecques. Une mesure qui leur permettrait au pays d'éviter de se retrouver à court de billets et donc d'avoir recours au contrôle des capitaux.
? 11 mai
C'est le prochain rendez-vous de l'Eurogroupe, la réunion mensuelle des ministres des Finances de la zone euro. La tension promet d'être à son comble si aucun accord préalable...