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Papandréou, Georges

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Georges Papandréou (ou Yorgos Papandreou, en grec Γεώργιος Παπανδρέου) est né en 1952, le 16 juin, à Saint Paul dans le Minnesota, aux Etats-Unis, ville où son père était installé et enseignait à l'université. Fils de l'ancien premier ministre et fondateur du PASOK, Andréas Papandréou et de l'américaine Margaret Chant, il est aussi le petit-fils de Georgios Papandréou, également ancien premier ministre.

La scolarité du jeune Georgios Papandréou reflète la situation politique de la Grèce à l'époque, puisqu'il a suivi les différentes étapes du parcours de son père, Andreas, lequel a d'abord été renvoyé de Grèce vers les Etats-Unis par sa famille qui craignait des représailles pour trahison de ses anciens amis trotskistes, puis en exil à partir de la prise du pouvoir par les colonels en 1967. Georgios Papandréou a ainsi fréquenté le Collège d'Athènes, en Grèce, puis le York Highscool à Elmhurst, dans l'Illinois, Etats-Unis, ainsi que le Viggbyholmskolan de Stockholm, en Suède, et le King City Secondary School de Toronto, au Canada. De ses études universitaires, il a été diplômé en sociologie au Amhest Collège dans le Massachusetts avant d'effectuer un troisième cycle à la "London School of Economics". Il parle anglais et suédois.

En 1981, il est élu pour la première fois et constamment réélu depuis député du PASOK dans la région d'Achaias (Patras), dans le Péloponnèse, région d'origine de sa famille. Il est membre du Comité central du PASOK à partir de 1984 et en 1987-1988, et membre du secrétariat tripartite du bureau exécutif du PASOK. En 1989, les amours de son père avec une jeune hôtesse de l'air mirent à mal les relations entre les deux hommes. En novembre 1990, il est nommé secrétaire de la Diaspora du bureau exécutif du parti et en juillet 1996 du secrétariat politique. Il a été vice-président du Centre d'Etudes et de Formation continue des "Diplômés de l'Université d'Harvard", membre du conseil d'administration des Etudes méditerranéennes et du conseil d'administration de la Fondation Georges Papandréou. Membre fondateur de l'Assemblée des Citoyens d'Europe ( Helsinki Citizens Assembly), de l'Initiative pour la Collaboration dans les Balkans ainsi que vice-président de la Fondation internationale pour la Trêve olympique.

En 1996 il a reçu le prix de l'Organisation "SOS racisme”" pour son apport dans la lutte contre le racisme et la xénophobie et en juin 1997, le prix spécial de l'amitié gréco-turque "Ipekçi" pour son action en faveur du rapprochement entre la Grèce et la Turquie. Le 8 février 2004, il est élu nouveau président du parti par le conseil extraordinaire du PASOK, après que le président du mouvement et premier ministre de l'époque Costas Simitis démissionna à la vue de sondages défavorables et à l'approche des élections législatives. Pour légitimer sa place dans le parti, il organisa de primaires au sein du parti, mais sans aucun opposant. Depuis mai 2005, il est vice-président de l'Internationale socialiste.

M. Papandréou a été secrétaire d'Etat à la Culture (1985-1987), ministre de l'Education nationale et des Cultes (1988-1989) et (1994-1996), secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères (1993-1994), ministre adjoint aux Affaires étrangères (1996-1999), ministre des Affaires étrangères (1999-2004). Emportant les élections législatives anticipées du 4 octobre 2009, avec plus de 10 points d'avance sur la formation conservatrice de Nea Dimokratia, Georges Papandréou devient Premier ministre succédant à Costas Karamanlis ; il se réserve également le portefeuille du ministre des Affaires étrangères. Il est ainsi le 3e de la dynastie Papandréou à devenir Premier ministre de la Grèce.

Dès les premiers jours au pouvoir, il dénonce la falsification des statistiques économiques de la Grèce par ses prédécesseurs semant la panique sur les marchés qui ne veulent plus prêter à la Grèce. Papandréou doit alors mener une politique d'extrême austérité alors qu'il venait d'être élu sur un programme résumé dans sa fameuse phrase de la campagne électorale "de l'argent il y en a". Pour faire face au besoin de trésorerie il est obligé d'emprunter 110 milliards d'euro auprès FMI et auprès des pays de la zone euro.

Devant les protestations de la population, Papandréou tente un remaniement gouvernemental en juin 2011, mais il s'avérera insuffisant pour qu'il conserve le pouvoir. En novembre 2011, l'Eurogroupe propose un effacement de 50% de la dette grecque détenue par le secteur bancaire privé en échange d'importantes reformes que Papandréou comprend comme une nouvelle cure d'austérité. Pour se décharger de cette responsabilité, il annonce la tenue d'un référendum sur le plan de l'Eurogroupe. Les marchés accueillent très mal cette annonce et le lendemain les bourses européennes affichent une forte chute, alors que les taux d'emprunt deviennent prohibitifs pour l'économie du pays. Papandréou se voit obligé de renoncer au référendum et le 9 novembre 2011 il remet sa démission au Président de la République.

En mars 2012, il remet la présidence du Pasok à son principal opposant au sein du parti, Evangelos Venizelos, mais parvient à se faire réélire aux élections législatives de mai 2012 dans la circonscription d'Achaïe (Péloponnèse). En décembre 2014, il annonce la création d'un nouveau parti, le "Mouvement des socialistes démocrates / Kinima Dimokraton Sosialiston) avec lequel il participe aux élections législatives anticipées du 25 janvier 2015. Cependant, avec 2,6% des suffrages, il ne parvient pas à franchir le seuil des 3% nécessaires pour entrer au Parlement.

Il est marié à Ada, une ingénieur civil née Papapanou, avec qui il a une fille, Margarita-Elena née en 1990. Il est également père d'un fils, Andreas né en 1982, d'un premier mariage en 1976 avec la Chypriote Evanthia Zisimidis avec qui il divorça en 1987.

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