L'arrivée au pouvoir du parti Syriza, de la gauche radicale, fait trembler l'Union européenne (Crédit: Fotis PLEGAS/AP) Crédits photo : Fotis Plegas G./AP
Sbam001 - Le pays est incapable de survivre par ses propres moyens. Aucune des réformes qui devaient permettre une reprise de l'économie n'a été mise en ?uvre, et ce n'est pas Syriza qui va faire changer les choses...
Philippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Natixis - L'économie grecque a connu un fort ajustement à partir de 2009. Les PIB et PIB/tête ont plongé de 25% entre 2009 et 2014 sous l'effet de la mise en place de politiques budgétaires très restrictives. Le PIB/tête est désormais inférieur au niveau qui était celui d'avant la création de la zone euro. La dette, à 175% du PIB, est sur une trajectoire insoutenable et nécessite une renégociation avec les créanciers. La croissance s'est stabilisée et est devenue légèrement positive fin 2014.
Il ne faut pas casser cette timide reprise via l'adoption de nouvelles mesures restrictives. Le déficit se réduira lorsque la croissance repartira. Il sera alors temps de mettre en place des politiques structurelles visant à améliorer le fonctionnement de l'économie et permettre d'instaurer une croissance durable.
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