La Commission pour la protection des lacs de Prespès

La Commission européenne a proposé que l'UE ratifie un accord négocié par la Commission européenne, la Grèce, l'Albanie et l'ancienne République yougoslave de Macédoine et visant à protéger le développement durable de la zone du parc de Prespa incluant les lacs du même nom et leurs alentours, une zone naturelle unique d'une grande valeur écologique, partagée entre les trois pays.

Cet accord marque - selon l'exécutif de l'UE - un net changement dans les mécanismes de coopération locale existants et doit faciliter la bonne mise en oeuvre des objectifs de la directive-cadre sur l'eau. La zone du parc de Prespès a été désignée "zone transfrontalière protégée" par les trois pays et constitue le premier exemple d'une telle zone en Europe du Sud-Est.

Dans une déclaration mardi, le commissaire européen chargé de l'Environnement, Janez Potocnik s'est félicité "de la conclusion de l'accord de Prespa et ne pas douter que le Conseil et le Parlement approuveront rapidement sa ratification pour permettre son entrée en vigueur.

Le bassin hydrographique des lacs de Prespa constitue un paysage d'une importance écologique et culturelle de niveau mondial, comportant des habitats, une flore et une faune uniques.

Une coopération accrue, passant par des accords internationaux tels que celui-ci, soutient les Etats membres dans leurs efforts pour appliquer pleinement et efficacement la législation de l'UE dans le domaine de l'eau et contribue à des conceptions et des priorités communes avec les pays tiers, conformément à nos politiques de voisinage et d'élargissement".

Dans le cadre de l'accord, les parties seront tenues de gérer les lacs d'une manière prudente, en accordant une attention particulière au niveau de l'eau. La pollution doit être évitée et la biodiversité, protégée et conservée. Tout projet de développement du parc doit être réalisé de façon durable.

i-GR