Selon un sondage dimanche de l'institut Rass pour le compte du journal To Paron sur les intentions de vote, le PASOK devance toujours la Nea Dimokratia de 8,7%, tandis qu'une majorité des sondés est contre le recours au FMI un moyen de mettre fin au gaspillage de l'Etat, tendance confirmée par un autre sondage diffusé lundi par la chaîne "Mega TV".
Plus précisément sur un échantillon national de 1.001 personnes interrogées par téléphone, le PASOK remporterait 31,4% des voix, la ND 22,7%, le KKE 7,9%, le LAOS 4,7%, la SYRIZA 4,5%.
Ce sondage a eu lieu peu avant l'annonce vendredi de la demande de la Grèce concernant l'activation du mécanisme de soutien UE/FMI. A la question posée sur un recours au FMI, 64,4% sont hostiles et 80,3% estiment probable ou très probable une explosion sociale incontrôlable.
60,9% des Grecs jugent négativement le recours au mécanisme de soutien de l'UE/FMI, selon un sondage réalisé au plan national par la société GPO pour le compte de la chaîne de télévision "Mega" et présenté lundi soir, alors que 70,2% jugent négatif le recours au FMI, positif et plutôt positif 23,2%.
Ce sondage a été réalisé par téléphone entre les 22 et 26 avril sur un échantillon de 1.400 personnes.
Du point de vue des intentions de vote, le PASOK devance de 9,6% la ND, le PASOK recueillant 30,6%, contre 21,0% pour la ND, 8,9% pour le KKE, 6,9% pour le LAOS et 3,2% pour la SYRIZA. Par ailleurs, le taux de popularité du premier ministre, Georges Papandréou, est de 45,5%, contre 26,0% pour le président du principal parti de l'opposition, Antonis Samaras.
Et si 24,6% ne se prononcent ni pour l'un ni pour l'autre, à la question cette fois sur la formation possible d'un nouveau parti, 60,1% déclarent "non" et 37,3% "oui".