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Le Conseil Européen gèle le partenariat avec la Russie, Caramanlis espérait son maintient

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Από iNFO-GRECE,

A peine le premier ministre grec, Costas Caramanlis, estimait devant les journalistes grecs que les Européens étaient convenus "que la Russie est un partenaire important pour l'Europe et [que] nous devons conserver une relation forte", que le président Sarkozy réussissait le tour de force de faire parler l'Europe d'une voix en donnant à Moscou huit jours pour retirer ses troupes de Géorgie et suspendant les négociations en cours sur un partenariat renforcé.

"Le retour des sphères d'influence n'est pas acceptable. Yalta, c'est fini", a lancé Nicolas Sarkozy, président en exercice du Conseil européen, lors de la conférence de presse à la fin des travaux du Conseil.

L'Union européenne a entamé des discussions avec la Russie en juillet dernier en vue d'un partenariat renforcé. Une prochaine réunion devait avoir lieu à Bruxelles, les 15 et 16 septembre.

M. Sarkozy a admis que les 27 pays-membres de l'UE n'étaient pas initialement tous d'accord sur le niveau de fermeté face à l'intervention russe en Géorgie, mais il s'est félicité que l'Europe a pu surmonter ses divergences et parler d'une même voix.

La Grande-Bretagne, la Pologne et les Pays Baltes faisaient partie des tenants de la ligne dure et ont fini par imposer leurs points de vue, tandis que l'Allemagne et l'Italie défendaient le maintien du dialogue avec Moscou, mettant l'accent sur l'importance militaire et économique de la Russie qui est le principal fournisseur de gaz de l'Europe.

La Grèce, qui vient de signer plusieurs contrats avec la Russie, dont la construction d'un gazoduc qui doit amener le gaz russe jusqu'à l'Italie, il n'y avait pas d'autre solution que ménager les relations avec Moscou tout en condamnant l'implication de l'armée russe dans le conflit géorgien.

"La violence n'est pas une solution et ne peut être acceptée", a affirmé lundi le premier ministre, Costas Caramanlis, dans son intervention au Sommet extraordinaire de l'UE sur la crise en Géorgie tout en soulignant parallèlement que "désormais toutes les parties devront faire preuve de prudence et de retenue".

Plus particulièrement, dans ses déclarations à la presse, M. Caramanlis a mis l'accent sur le rôle important joué par l'UE dans les efforts pour le cessez-le-feu et la recherche d'une solution pacifique au problème tout en soulignant tout particulièrement le rôle positif joué par la présidence française et le président Nicolas Sarkozy.

M. Caramanlis a fait part de sa satisfaction au sujet de l'accord en six points qui a été obtenu le 12 août et souligné la nécessité de poursuivre les efforts pour sa matérialisation complète. En ce qui concerne la reconnaissance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie par la Russie, le premier ministre a souligné que l'UE a condamné d'emblée cette décision et précisé que le respect de l'intégrité territoriale des Etats et leur souveraineté nationale constituent l'axe fondamental de la politique étrangère grecque.

M. Caramanlis a encore indiqué que l'UE à l'intention d'offrir son aide pour la reconstruction de la Géorgie, y compris les régions d'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie ainsi que pour examiner les moyens de renforcer ses relations avec ce pays. "Nous avons également examiné les perspectives d'une présence européenne dans la région et avons décidé de mettre en place immédiatement une mission exploratoire", a-t-il indiqué tout en ajoutant que les dirigeants européens se sont également penchés sur le cadre général des relations de l'UE avec la Russie.

"Nous sommes convenus que la Russie est un partenaire important pour l'Europe et nous devons conserver une relation forte", a-t-il dit soulignant parallèlement que les 27 de l'UE ont demandé au conseil des ministres des Affaires étrangères et à la Commission européenne d'évaluer la situation et les relations de l'UE avec la Russie en perspective du prochain Sommet. Il a également annoncé que la Troïka européenne se rendra la semaine prochaine à Moscou en vue de l'entière application de l'accord en six points.

M. Caramanlis a réaffirmé que la Grèce suit avec une grande attention la crise au Caucase et continuera à aider au niveau humanitaire les victimes tout en intensifiant sa coopération au développement avec la Géorgie.

Enfin, il a mis l'accent sur l'intérêt tout particulier de la Grèce pour la crise en Géorgie, intérêt qui est renforcé par la présence de dizaines de milliers de Géorgiens de souche grecque qui résident dans ce pays et que la Grèce soutient depuis le début de la crise.

A la reprise des travaux du Conseil européen, les voeux de la Grèce n'ont pas été exhaussés et la déclaration finale des 27 a été beaucoup plus ferme qu'attendu.

i-GR/ANA-MPA

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