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Nicolas Sarkozy propose une nouvelle alliance Grèce - France

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Από iNFO-GRECE,

Le président de la République française, Nicolas Sarkozy, a posé les bases d'une "nouvelle Alliance" Grèce-France, dans son discours, vendredi après-midi, devant l'assemblée plénière du Parlement grec où il était le 4e président étranger à y prendre la parole après Eisenhower, de Gaulle et Bush senior.

En présence des membres du gouvernement et des députés, M. Sarkozy a souligné que l'heure était venue pour que tombe enfin le mur de Nicosie, réitérant par ailleurs le soutien de la France à la Grèce dans la question du nom de la FYROM, et brossant en outre les priorités de la présidence française de l'UE du 2e semestre de 2008, parmi lesquelles l'accord européen sur l'immigration et "l'Europe de la défense".

"Je veux vous dire que nous avons choisi la Grèce et que nous ne changerons pas de position", a déclaré le chef de l'Etat français à propos de la FYROM, sous les applaudissements des députés, rappelant que la France et la Grèce souhaitent la FYROM dans l'OTAN et l'UE, mais que cette question du nom doit être réglée au préalable.

Plus tôt, M. Sarkozy, s'adressant au premier ministre, "cher Costas", avait souligné les sentiments d'amitié entre les deux pays confirmés aussi par ce qui s'était passé à Bucarest, au Sommet de l'OTAN, lorsque la France avait soutenu la Grèce de manière fraternelle.

Nicolas Sarkozy prononçant son discours au parlement grec


M. Sarkozy a mis beaucoup de force et de conviction pour présenter ses positions sur la Méditerranée, mais la direction recherchée n'était pas toujours aisée à saisir.

Mentionnant l'intérêt de la France au projet d'une Union pour la Méditerranée, M. Sarkozy a affirmé que l'heure était venue pour que tombe enfin le mur de Nicosie. La France, a-t-il relevé, mettra tout son poids dans le cadre de l'ONU afin que les concertations progressent, M. Sarkozy encourageant à ce point les dirigeants chypriotes à poursuivre leurs efforts pour l'unification de l'île, durable et inévitable.

Sur la perspective européenne de la Turquie, M. Sarkozy a évoqué sa position pour une association étroite avec l'UE, se disant comprendre les sentiments variés qui existent en Grèce à ce sujet.

Abordant par la suite le semestre de la présidence française de l'UE, le chef du gouvernement français a estimé que la ratification par la Grèce du Traité de Lisbonne serait une étape importante pour convaincre tous les Européens de relever tous ensemble les défis d'aujourd'hui, observant qu'il met fin à un débat institutionnel long d'une dizaine d'années, relevant toutefois que le traité simplifié ne résoud pas la crise, mais qu'il est certes un moyen pour affronter ensemble les défis.

L'une des grandes questions intéressant tout particulièrement la France et essentiellement la Grèce est l'immigration, a souligné M. Sarkozy, rappelant que les deux pays ne souhaitent pas une Europe fermée, mais ne peuvent accepter une telle pression migratoire, et a tranché sous les applaudissements que les problèmes de la Grèce sont les problèmes de l'Europe.

Grèce-France, une nouvelle alliance

Le président de la République française a mis l'accent essentiellement sur les relations spéciales entre les deux pays, rappelant qu'après 1974 et le retour en Grèce de Constantin Caramanlis, après les années sombres de la dictature, était né le slogan "Grèce-France-Alliance" [Ellas - Gallia - Symachia, ndlr].

"Je voudrais dire que cette alliance est réelle, que la Grèce peut compter sur la France et la France sur la Grèce, et devant tous les invités j'aimerais proposer un nouveau slogan: Grèce-France-Nouvelle Alliance, une alliance au service de l'intégration européenne. Le monde se transforme, de nouveaux géants émergent, la Grèce et la France ont un rôle à jouer, pour proposer au monde un modèle de civilisation", a conclu M. Sarkozy.

"Vive la Grèce, vive la France, vive la nouvelle Alliance France-Grèce", s'est-il exclamé, visiblement ému et notant qu'il s'agit d'un grand moment de sa vie politique.

i-GR/ANA-MPA

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