Παράκαμψη προς το κυρίως περιεχόμενο

La FYROM recalée au sommet de l'OTAN. Soutien fervent de Sarkozy à la Grèce.

Profile picture for user iNFO-GRECE
Από iNFO-GRECE,

Les 26 Etats membres de l'OTAN ne sont pas parvenus à un consensus pour l'élargissement à l'Ukraine et la Géorgie, pas plus que pour la FYROM (ancienne république yougoslave de Macédoine), question qui préoccupait particulièrement la Grèce, lors du premier dîner des chefs d'Etat et de gouvernement à Bucarest. Seules donc l'Albanie et la Croatie seront invités à intégrer l'Alliance atlantique.

Le porte-parole de l'OTAN, James Appathurai, dans son briefing à l'issue du dîner des chefs d'Etat et de gouvernement de l'OTAN, a déclaré que la Grèce a clairement fait entendre que malgré le fait qu'elle souhaite que la FYROM adhère le plus tôt possible dans l'Alliance, cela n'est pas possible dans la mesure où la question du nom reste non réglée. M. Appathurai a donc conclu que l'unanimité n'est faite que pour l'adhésion de l'Albanie et de la Croatie.

M. Appathurai a par ailleurs informé que les efforts pour une solution au nom devraient se poursuivre, soulignant que tous les Etats-membres souhaitent le pus rapidement possible une solution de compromis, sans toutefois que cela signifie un calendrier asphyxiant.

Concernant, l'Ukraine et la Géorgie, où un consensus n'a pas été dégagé non plus, le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, a été chargé mercredi soir d'élaborer une proposition de compromis sur un statut de candidat à l'adhésion à la place du Plan d'action prévu initialement. Bien qu'une fenêtre reste encore ouverte pour la FYROM, si un accord de dernière minute était trouvé avec la Grèce, il est peu probable que la diplomatie atlantique se préoccupe du devenir de la FYROM, occupée qu'elle sera à trouver un accord minimum sur l'Ukraine et la Géorgie où les enjeux sont beaucoup plus importants.

Le premier ministre, Costas Caramanlis, n'a donc pas eu a opposer le veto de la Grèce à l'entrée de la FYROM dans l'OTAN, conformément à l'hypothèse défendue par iNFO-GRECE depuis lundi et contrairement à ce qui est transmis par l'agence de presse grecque et repris par les journaux athéniens. Que M. Caramanlis veuille passer à l'intérieur du pays pour un challenger solitaire - seul contre le monde entier ! - est une autre affaire qui n'enlève rien au mérite du gouvernement d'avoir défendu avec fermeté les intérêts nationaux.

Un veto s'entend lorsqu'il y a unanimité sur une décision et qu'un membre s'y oppose. Or, c'est tout sauf l'unanimité qui a été constatée lors du dîner des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'OTAN. La Grèce était loin d'être seule dans son combat.

Prenant la parole lors du dîner des dirigeants des Etats-membres de l'OTAN, le chef du gouvernement a clairement exposé les positions de la Grèce et souligné qu'Athènes ne peut consentir à l'adhésion de la FYROM si aucune solution au nom de ce pays n'est trouvée au préalable.

Les positions de la Grèce ont été approuvées par la France, l'Italie et l'Espagne, ainsi que par le Luxembourg et l'Islande. La position de la Grèce a été par ailleurs comprise par l'Ukraine, la Slovaquie, la Belgique, les Pays-Bas et l'Allemagne, et à moindre titre par les dirigeants du Danemark, de la Bulgarie et de la Norvège. Le Canada, la Grande-Bretagne et le Portugal n'ont pas pris position, alors que se sont prononcés pour l'adhésion sans condition de la FYROM à l'OTAN la Turquie, la Slovénie, la Tchéquie, l'Estonie et la Lituanie.

Le défenseur le plus chaleureux de la Grèce a été le président français, Nicolas Sarkozy, disant dans sa déclaration que "nous sommes solidaires avec les Grecs et pensons qu'une solution peut être trouvée. J'ai des racines hongroises, mais aussi des racines grecques et je les assume entièrement".

Le dîner avait été précédé par une réception, au cours de laquelle M. Caramanlis s'est entretenu avec les autres dirigéants, dont le président américain Georges Bush.

i-GR/ANA-MPA

Βαθμολογήστε πρώτοι αυτό το άρθρο