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Les élections au PASOK sur la dernière ligne droite

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Από iNFO-GRECE,

Tandis qu'un sondage accorde la préférence des militants du PASOK au président sortant du parti socialiste grec, Yorgos Papandreou, son principal concurrent Evanghelos Venizelos peut se consoler d'avoir la préférence plus large des électeurs grecs. La conférence nationale des socialistes qui se tenait ce week-end au Palais des sports de Faliron, au Pirée, s'est terminé par le discours des trois prétendants, qui ont cherché à marquer les derniers points avant l'échéance pour la désignation du nouveau leader du parti dimanche prochain.

Le sondage réalisé par l'institut GPO pour le comte de Mega TV enregistre le terrain gagné par M. Papandreou durant la campagne puisque, deux semaines plus tôt, les militants socialistes sondés donnaient 48,1% à M. Venizelos comme meilleur "premiermistrable" contre 46,1% à M. Papandreou, alors que dans l'enquête réalisée vendredi dernier, à la veille de la Conférence nationale, M. Papandreou passait en tête avec 48,6% des voix contre 45,3% pour M. Venizelos. Le troisième homme, Costas Skandalidis, récolte 3,2% des préférences.

Cependant, au-delà des militants du PASOK, pour la même question sur l'ensemble des électeurs grecs, le sondage donne une large avance à M. Venizelos de 44,2% contre 34,3% à M. Papandreou et 9,1% à M. skandalidis.

La même différence apparaît concernant les perspectives du parti où le sondage voit 40,5% des électeurs grecs envisager des meilleures perspectives sous la conduite de M. Venizelos contre 31,6% avec M. Papandreou, tandis que pour les militants du PASOK, le parti aura des meilleures perspectives avec M. Papandreou (48,2%) qu'avec M. Venizelos (39,3%) ou encore M. Skandalidis (8,7%).

Discours de clôture de la Conférence de M. Paapandreou

"Le 11 novembre constituera un nouveau départ pour le PASOK, un nouvel espoir réel pour la Grèce", a affirmé le président du PASOK, Georges Papandréou, dans un discours dimanche clôturant les travaux de la Conférence nationale du parti.

Résumant le message de ces trois jours, M. Papandréou a relevé que celui-ci "est unique et affirme que la politique vaincra, la démocratie vaincra et le PASOK vaincra", alors qu'il a lancé une attaque contre le gouvernement et contre M. Caramanlis relevant qu'ils sont inquiets au sujet de l'évolution des procédures au sein du PASOK.

Il a mis l'accent sur une nouvelle unité, une nouvelle collectivité et un nouveau départ du PASOK qui sera rebaptisé le 11 novembre, promettant que le parti ne trahira pas, ne décevra pas et ne démentira pas les espoirs du peuple.

M. Papandréou a encore invité tous les cadres du PASOK a laisser derrière eux l'arrogance et autres défauts et à progresser sur la voie des principes, des valeurs, des rêves et des projets, c'est-à-dire là ou le peuple s'attend à ce que se dirige le parti.

Il a enfin estimé que M. Caramanlis semble inquiet et se presse à "présenter le nouveau projet de loi électoral", qu'aurait pu voter le PASOK si il apportait de grands changements dans le système politique.

Discours de M. Venizelos

De son côté, M. Venizelos a observé que deux images ont dominé la réunion de la Conférence nationale, l'une étant la prolongation du problème du PASOK qui investit dans la défaite, et l'autre la perspective de surmonter la crise, la perspective de la victoire et de la réponse aux besoins du peuple.

Selon M. Venizelos la conférence du PASOK a montré que "le parti accepte rapidement la défaite et ne recherche pas les bases et les causes de la crise dans les résultats électoraux et la coupure des relations avec les couches sociales mais se préoccupe de la candidature de M. Scandalidis et lui-même".

Enfin, M. Venizelos a critiqué la politique du gouvernement et invité le premier ministre "à ne pas jouer avec les institutions et la loi électorale, à cesser de porter atteinte aux bases organisationnelles de l'Etat de droit et ne pas envisager la question de la FYROM selon les conditions de politique intérieure".

Discours de M. Skandalidis

Pour M. Scandalidis, "le PASOK tel qu'il est actuellement et qui se rend aux élections du 11 novembre ne peut gouverner", ajoutant toutefois que "sous la couche de la défaite, existe le PASOK de la victoire, de l'unité, de la renaissance" et appelé les jeunes à occuper la place qui leur revient au sein du parti.

Evoquant la proposition d'un parti démocratique et collectif et une Gauche au pouvoir, M. Scandalidis a tenté de résumer la réponse politique réelle à la crise du PASOK qui a besoin d'une implosion pour libérer les forces qu'il cache et recoller les morceaux. "Toutefois, a-t-il estimé, une telle implosion ne peut avoir lieu ni aujourd'hui ni dimanche".

Il a également présenté le cadre idéologique de sa proposition soulignant que le PASOK n'est pas un parti de protestation, mais doit représenter une proposition progressiste et de gauche.

Enfin, il a conclu en indiquant que le PASOK s'est éloigné de la société et devra, à partir du 12 novembre, entamer une nouvelle voie vers le peuple car le danger existe d'identifier l'évolution personnelle des cadres du parti avec celle du PASOK.

i-GR/ANA-MPA

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