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Nom futur de la FYROM : dernière répétition à Athènes avant la passe d'armes de New York

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Από iNFO-GRECE,

Le premier ministre, Costas Caramanlis, a eu lundi matin une réunion de travail avec le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, et le représentant permanent de la Grèce aux Nations-Unies, l'ambassadeur Adamantios Vassilakis, afin de préparer les prochaines négociations sur la question du nom de la FYROM qui doivent débuter le 1er novembre à New-York. Dans une interview le week-end dernier au quotidien athénien Eleftheros Typos le ministre fyromien des Affaires étrangères, Antonio Milososki, campait toujours sur ses positions et se montrait disposé à pousser Athènes à l'épreuve du recours au veto contre l'adhésion de ce pays à l'OTAN.

Interrogée à sa sortie sur les déclarations de son homologue de Skopje, Mme Bakoyannis a souligné que "la Grèce n'a nullement besoin d'élever le ton ni de faire des déclarations provocatrices", en analysant qu'il existe sur l'attitude des autorités de Skopje un pari spécifique, soit l'adoption d'une approche favorable, l'acceptation du message positif de la Grèce, la poursuite de leur marche euro-atlantique et la stabilité économique et régionale, soit, à l'inverse, qu'elles restent fidèles à leur intransigeance.

Mme Bakoyannis a également précisé que l'OTAN semble souhaiter, dans le délai imparti, inviter les trois pays à rejoindre l'alliance lors de son prochain sommet en 2008, ce qui, a-t-elle ajouté n'est pas absolu, car la Croatie a la préséance.

M. Vassilakis a déclaré de son côté bénéficier de la confiance du premier ministre et du ministre des Affaires étrangères, et poursuivi que des négociations imposent pour aboutir de "la ténacité et de la patience".

Du côté de l'opposition, le porte-parole du PASOK (socialiste), Yannis Ragoussis, se référant à l'évolution de la question du nom de la FYROM, a déclaré lundi que "le gouvernement Caramanlis suit sans réagir, malheureusement pour la Grèce, l'avalanche de pays qui reconnaissent Skopje sous son nom constitutionnel, tout en essayant maintenant de redresser une situation irréversible".

M. Ragousis a souligné par ailleurs que pour le PASOK, le gouvernement Caramanlis est responsable de la dégradation de la force négociatrice de la Grèce, ainsi que de l'intransigeance exaspérante du gouvernement de Skopje.

Pour sa part, le secrétaire général du KKE (communiste), Aleka Papariga, a affirmé que la question du nom de la FYROM n'est pas la principale question à l'heure actuelle.

"La question du nom n'est pas le plus important à l'heure actuelle. Comme chacun sait, Skopje est un protectorat américain, qui s'inscrit dans le jeu des Etats-Unis dans la région. [Cette question] est liée avec l'indépendance du Kosovo - n'oubliez pas que l'OTAN ne permet pas la délimitation des frontières entre le Kosovo et la FYROM - et par conséquent le Kosovo, en tant que nouvel Etat aura des frontières imprécises. Nous savons aussi l'affinité des populations - élément albanais de part et d'autre (de la frontière), et de ce point de vue il y aura de sérieux développements", a soutenu Mme Papariga dans une interview télévisée sur la chaîne publique NET.

i-GR/ANA-MPA

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