hymanitaire liban
Le premier C-130 de l'armée de l'air grecque transportant de l'aide humanitaire au Liban a atterri jeudi après-midi à Larnaca (Chypre) en provenance de l'aéroport militaire d'Elefsina (Attique), grâce à la réaction rapide de Hellenic Aid du ministère grec des Affaires étrangères, aussitôt après l'appel adressé par le gouvernement libanais, a affirmé jeudi le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Evripidis Stylianidis.
L'avion a décollé jeudi matin d'Elefsina en présence de M. Stylianidis, du SG du ministère, Théodoros Skylakakis, de représentants de Hellenic Aid qui coordonne l'aide humanitaire, d'ONG qui participent à la mission et des ministères concernés. Il transporte cinq médecins, 9 tonnes de médicaments, des couvertures et des tentes, ainsi que l'a demandé le gouvernement libanais à l'UE.
Hellenic Aid a mobilisé toutes les ONG impliquées dans les aides humanitaires ainsi que les ministères concernés, a souligné M. Stylianidis, qui a remercié les trois ONG qui ont répondu immédiatement à cet appel, à savoir la Croix-Rouge, Médecins du Monde et Médecins du Coeur. Il a également remercié le ministère de la Santé pour l'offre de 20.000 doses d'antibiotiques, les forces armées pour la mise à disposition d'un avion et la municipalité d'Athènes qui a fourni des moyens de transporter cette aide.
L'aide humanitaire sera transportée depuis Larnaca jusqu'au port de Beyrouth, "à un moment où nous aurons garanti qu'il n'y aura aucun danger de bombardement", a déclaré le commandant de la 112e unité de combat.
Par ailleurs, le navire de transport de la Marine nationale "Ikaria", qui a quitté à 19h30 le port de Beyrouth avec à son bord quelque 600 personnes de diverses nationalités, navigue vers Larnaca, où il devrait arriver vendredi à l'aube.
Entre temps, la seconde frégate "Thémistoklis" est en route vers Larnaca avec à son bord 236 civils de diverses nationalités qui avaient embarqué un peu plus tôt dans le port de Beyrouth.
Le Premier ministre condamne la violence au Liban
Le premier ministre, Costas Caramanlis, intervenant mercredi en début d'après-midi sur la situation au Proche-Orient, a franchement condamné tout recours à la violence et demandé l'intervention d'un cessez le feu immédiat au Liban.
M. Caramanlis a déclaré que la réaction de la communauté internationale doit être particulièrement clair et sans aucune ambiguïté et demandé la « libération sans condition des soldats capturés, le désarmement des organisations paramilitaires, la restauration de l'autorité du gouvernement libanais sur l'ensemble du territoire national, la garantie de protection des populations civiles qui souhaitent quitter la région, l'organisation de secours internationaux pour les besoins de caractère humanitaire et le rétablissement de la légalité et des règles de droit internationales. »
Le premier ministre a ajouté que la Grèce est prête à participer de façon véritable et constructive aux actions de la communauté internationale dans l'optique du rétablissement de la paix dans la région.
i-GR/ANA-MPA