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Le président Papoulias, invité à Strasbourg, évoque le rôle de l'Europe sur les questions régionales

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Από iNFO-GRECE,

Le président de la République hellénique, Carolos Papoulias, a évoqué Chypre, la Turquie, la FYROM et le problème palestinien, dans sa conférence de presse commune avec le président du Parlement Européen, Josep Borrell, mercredi à Strasbourg, après son discours en assemblée plénière de l'instance européenne. M. Papoulias est le deuxième président grec après Constantin Caramanlis à être invité à Strasbourg dans l’histoire du Parlement européen.


Interrogé par la presse sur ce que l'Europe pourrait faire de plus pour un règlement de la situation au Proche-Orient, M. Papoulias a rappelé que « l'Europe a un parcours historique, se tenant toujours aux côtés de la juste lutte du peuple palestinien, mais en veillant parallèlement à la sécurité de l'Etat d'Israël, afin qu'il y ait un équilibre entre les deux (parties). »

M. Papoulias a évoqué à ce point l'effort important conduit par le Quartet, estimant que l'Europe doit renforcer sa présence et son rôle dans la région, alors qu'il a soutenu qu'il ne faut en aucun cas brimer le peuple palestinien pour le résultat des élections qui ont porté le Hamas au pouvoir, dès lors que les observateurs ont statué que le scrutin s'est déroulé normalement. « La survie du peuple palestinien est un devoir pour tous les Européens. L'UE doit apporter un soutien économique général au peuple palestinien. Si nous décevons le peuple palestinien, qui attend beaucoup de l'UE, nous pourrions le conduire sur d'autres sentiers qui n'aideront pas la paix », a-t-il souligné.

Evoquant la question chypriote, M. Papoulias a déclaré avoir toujours soutenu, comme aujourd'hui, que l'occupation d'une partie de la République chypriote par des forces armées turques constitue une violation extrême et flagrante des droits de l'Homme. « Ne serait-ce que pour cela », a-t-il ajouté, « l'UE doit être au premier rang pour aider à l'ouverture de nouvelles négociations pour un règlement juste de la question chypriote. »

Se referant en outre à l'interdiction pour les avions et navires turcs d’utiliser les aéroports et ports turcs, M. Papoulias a souligné que le comportement de la Turquie vis-à-vis de la République chypriote n'est pas celle qu'il faudrait, précisant encore que ce problème doit être résolu par l'UE ensemble avec toutes les autres questions liées à la marche européenne de la Turquie.

M. Borrell est intervenu lui aussi sur cette même question pour réaffirmer l'attention apportée par le PE à l'évolution des négociations avec la Turquie. « Il reste en suspens la ratification du Protocole d'Ankara (extension de l'Union douanière aux 10 nouveaux Etats membres), qui reste un des points ouverts importants dans la procédure de négociations (...) Sans la ratification qui est en suspens, la marche d'adhésion de la Turquie ne peut s'achever. »

Passant au chapitre de l'adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l'UE, M. Papoulias a estimé qu'il y va de la crédibilité de l'UE dont elle doit être le principal souci, « l’UE ne peut pas promettre et revenir sur sa promesse ; elle doit persister dans la décision prise initialement, bien qu'il existe certains domaines, a-t-il reconnu, où les deux pays devront poursuivre leurs efforts. L'UE ne peut néanmoins revenir sur ce qu'elle a promis a ces peuples, a savoir qu'ils seront membres de l'UE le 1er janvier 2007. »

Répondant à un journaliste de la FYROM insinuant l'existence d'une « politique d'apartheid vis-à-vis de la minorité slavophone en Grèce » et demandant si le différend entre Athènes et Skopje sur le nom peut constituer un obstacle à la marche européenne de la FYROM, M. Papoulias a tranché catégoriquement, qu'il « n'existe pas de minorité slavophone en Grèce » et précisé avec fermeté qu'il existe uniquement une minorité musulmane qui jouit de tous les droits.

M. Papoulias a exhorté, à l'occasion, Skopje à « faire un pas en avant pour trouver une solution au seul problème en suspens », celui de l’appellation définitive de cet Etat. « Nous pourrons ainsi coexister pacifiquement, et c'est dans l'intérêt de votre pays », a dit le Président grec au journaliste a qui il a conseillé de bien retenir le fait que la Grèce est le défenseur le plus sincère de l'effort d'adhésion de la FYROM à l'UE.

i-GR/ANA-MPA

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