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Rencontre Caramanlis-Erdogan à Vienne. Le premier ministre turc gêné par la commémoration du génocide des Grecs pontiques

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Από iNFO-GRECE,

Le premier ministre, Costas Caramanlis, s'est entretenu vendredi pendant 45 minutes à Vienne, en marge du Sommet UE-Amérique Latine et Caraïbes, avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, en présence du ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, et du ministre d'Etat turc à l'Economie, Ali Babacan. Un entretien qui a porté essentiellement sur l'économie et les affaires, en vue notamment de la saison touristique qui débute, sollicité par M. Erdogan, et qui s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle tactique de contacts fréquents entre les deux premiers ministres, ont déclaré les deux parties.


M. Caramanlis a ainsi demandé la suppression de la taxe de 50 dollars imposée par les autorités turques aux touristes arrivant en Grèce par la Turquie, ne serait-ce que pour quelques jours. M. Erdogan a répondu qu'il s'agit d'une question administrative qui concerne le contrôle des services de l'Etat et promis de réfléchir à une solution. La question de l'attente prolongée au poste frontière d’Evros, résultant surtout de démarches bureaucratiques, a été également mentionnée, avec comme corollaire la possibilité de construction d'un nouveau pont pour multiplier les points de passage et accélérer le flux.

Il a également été évoqué la collaboration bilatérale dans le domaine de l'énergie, et M. Babacan a informé ses interlocuteurs de la marche européenne de la Turquie, sans parler toutefois du Protocole d'Union douanière.

Cet entretien a montré la volonté d'amélioration des relations entre les deux pays, ont tenu à souligner les deux premiers ministres. M. Erdogan, évoquant cependant la question du génocide des Pontii, laquelle, a-t-il a fait remarquer, constitue un sujet sensible pour son pays, autrement dit la Grèce devrait être plus réservée sur le sujet. A ce propos, le porte-parole du gouvernement, Evanghelos Antonaros, a déclaré que "l'histoire ne peut pas être réécrite, ce n'est d'ailleurs pas la question, pour les relations grecoturques, par contre, a-t-il dit, il s'agit de valoriser les opportunités apportées par la perspective européenne pour un avenir meilleur des deux peuples et de la région".

De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, a indiqué qu’elle se rendra le 10 juin à Istanbul pour assister à un congrès de journalisme grecoturc et aura à cette occasion, en marge des travaux, une entrevue avec son homologue turc, Abdullah Gül.

i-GR/ANA-MPA

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