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L'Europe est une aventure, mais de là à la comparer à l'Odysée, succession de galères, certes franchies avec succès, il n'y avait qu'un pas. "L'Odyssée de l'Europe: la recherche de la reforme et le rôle de la Grèce" fut donc le titre que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a choisi pour son exposé devant les parlementaires grecs.
"La Commission européenne est prête à soutenir un règlement de compromis sur la question de l'appellation de Skopje, lequel pourrait être accepté par les deux parties. Ceci est un message adressé à nos amis de Skopje", a déclaré lundi M. Barroso, s'adressant aux membres des commissions parlementaires de la Défense, des Affaires étrangers, des Finances, de la Production et du Commerce, des Affaires européennes, ainsi qu'aux députés européens grecs.
Répondant aux questions des députés, M. Barroso a évoqué le protocole d'Ankara qui, "si il est signé par la Turquie, ne restera pas - nous l'espérons - lettre morte. La Turquie signe ce protocole, car elle s'accorde pour l'appliquer et non pas pour l'oublier". M. Barroso a encore insisté sur la nécessité d'instaurer un climat de confiance et d'efforts par tous les pays "pour surmonter de façon constructive toutes les difficultés qui existent encore".
i-GR/ANA