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Perplexité en Grèce sur la suite à donner à la proposition Nimetz pour le nouveau nom de la FYROM/ARYM

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Από iNFO-GRECE,

L'impasse semble la plus probable des… issues sur la question du futur nom de l'Ancienne République yougoslave de Macédoine. Quatre jours après la publication des premiers éléments de la proposition du médiateur de l'ONU pour la FYROM, Matthew Nimetz, pour une appellation "Republika Makedonija-Skopje" en replacement de l'actuel FYROM, Athènes, après avoir espéré qu'une issue à l'épineux problème avec son voisin du nord était en passe d'être trouvée, elle considère désormais la proposition comme une base de négociation, mais assure que de nombreux points nécessitent des éclaircissements et amendements. Déjà, samedi, Skopje avait clarifié qu'il ne négociait que d'une appellation à usage dans les seules relations bilatérales avec la Grèce.


Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georges Koumoutsakos, se referant dans son point de presse lundi à la proposition soumise par le médiateur de l'ONU pour la FYROM, Matthew Nimetz, au sujet de l'appellation de Skopje, a réitéré que le gouvernement grec considère cette proposition comme une base de négociation, mais assurément une proposition dont de nombreux points nécessitent des éclaircissements et amendements.

Répondant aux questions des journalistes sur la teneur de la proposition Nimetz et, plus particulièrement, le point précisant qu'"aucun autre pays ne peut faire usage du nom Macédoine ", M. Koumoutsakos a indiqué "que dans le cadre de négociations, il existe des points qui constituent une base de discussion et d'autres qui ne sont pas négociables", tout en refusant de commenter si la phrase en question fait partie des "points qui ne sont pas négociables" et en tranchant que "toute discussion sur des extraits parus dans la presse signifierait l'acceptation d'une partie d'un document qui ne peut encore être rendue publique sans le consentement de son auteur", faisant allusion à la publication dans d'extraits de la proposition Nimetz dans l'édition dominicale du quotidien To Vima.

M. Koumoutsakos a précisé que l'information des chefs de parti par M. Molyviatis "portait sur les thèses du gouvernement sur l'essence de la proposition Nimetz", tenant bien encore a clarifier que ce document "n'était pas le texte final d'une négociation, à laquelle aurait consenti le pays et pour laquelle aurait été sollicité le consensus des chefs de parti". M. Molyviatis, a ajouté le porte-parole, "a souhaité informer les partis politiques du pays de l'approche politique du gouvernement, lequel a la responsabilité finale du résultat des négociations".

L'UE soutient la proposition Nimetz

Par ailleurs, interrogé sur la position du gouvernement grec au sein de l'UE lorsque sera débattu la demande d'adhésion de la FYROM, M. Koumoutsakos a observé qu'il "sera impossible pour n'importe quel Parlement grec de ratifier des textes internationaux qui comprendront une appellation que nous n'acceptons pas". "L'attitude du gouvernement grec", a-t-il ajoute, "sera déterminée alors (lors de ce débat au sein de l'UE), lorsque se façonnera aussi l'attitude des autres pays membres de l'UE, dans un environnement bien précis, avec des jugements et évaluations concrets".

S'entretenant le jour même avec trois journalistes de la FYROM, Serbie et Croatie sur la situation actuelle et les développements dans les Balkans, le Haut représentant de l'UE, Javier Solana, a mis l'accent sur la nécessité de mettre fin à cette question restée en suspens de longue date et exprime son soutien aux efforts déployés par M. Nimetz et, plus particulièrement, aux "propositions concrètes" soumises par M. Nimetz à Athènes et Skopje - qui "sont une bonne base pour parvenir à une solution mutuellement acceptable". Interrogée par l'ANA, lundi à Bruxelles, le porte-parole de M. Solana, Christina Gallach, a fait observer l'urgence qu'il y avait à régler cette question en suspens depuis très longtemps.

Le Président Papoulias invite la FYROM à exploiter l'opportunité

Le Président de la République, Carolos Papoulias, depuis Volos samedi, a lancé un message à l'intention de la FYROM à exploiter l'opportunité qui se présente au sujet de l'appellation du pays, de sorte à contribuer à la paix et la sécurité dans les Balkans.

M. Papoulias, qui assistait à l'inauguration de la bibliothèque de l'Université de Thessalie, a estimé que "la proposition formulée pour l'appellation de Skopje représente une bonne base de négociations avec les dirigeants politiques de la FYROM, bien que cela nécessite des changements. De par le droit que me donne ma participation à la signature de l'accord intermédiaire [M. Papoulias était alors ministre des Affaires étrangères, ndlr], je me dois de souligner à l'intention de la FYROM qu'une excellente opportunité lui est donnée de contribuer à la paix et la sécurité dans les Balkans".

Désordre dans l'information de l'opposition

Malgré la série d'entretiens la semaine dernière du ministre des Affaires étrangères avec les chefs des partis politiques, les représentants de l'opposition apparaissent en ce début de semaine diversement informés.

Le président du PASOK (parti socialiste), Georges Papandreou, a appelé le gouvernement à déposer la "vraie proposition de M. Nimetz sur la question de l'appellation de la FYROM", s'adressant lundi à des étudiants de l'Université du Pirée.

M. Papandreou a expliqué qu'il ne peut y avoir de consensus, un consensus auquel nous sommes disposes à contribuer, a-t-il souligné, dans les questions nationales, dès lors que l'information que nous recevons (de la part du gouvernement et, plus précisément, du ministre des Affaires étrangères) est tronquée. M. Papandreou a insisté à ce sujet qu'il existerait un point crucial de la proposition Nimetz dont le PASOK, tout comme les autres partis de l'opposition, n'ont pas été informés.

Toutefois, le président de Synaspismos (gauche radicale), Alecos Alavanos, a informé lundi avoir reçu copie de la lettre du représentant spécial du SG de l'ONU, Matthew Nimetz, concernant ses propositions sur le nom de la FYROM, après avoir contacté le jour même par téléphone le ministre des Affaires étrangères, Petros Molyviatis, pour lui demander qu'en soit également informée l'opinion publique.

Invité à commenter le fait qu'il est question dans cette lettre de la non utilisation du terme "Macédoine" nulle part ailleurs, à savoir par aucun autre pays ou région dans les relations internationales, M. Alavanos s'est dit en "plein désaccord", expliquant que "nous souhaitons une appellation composée mutuellement acceptable, mais sans de telles conditions préalables inadmissibles".

Le principal n'est pas le nom de la FYROM, mais les plans de déstabilisation des Etats-Unis et de l'UE, a estimé pour sa part le responsable du bureau de presse du KKE (parti communiste), M. Mailis, rappelant la ligne permanente de son parti à propos du nom de la FYROM. "La proposition du KKE depuis 13 ans reste la même et s'avère être juste. Le principal n'est pas le nom de la FYROM, mais les plans de déstabilisation des Etats-Unis et de l'UE via des changements de frontières (dans les Balkans). Pour le KKE, le terme Macédoine ou Macédonien dans le nom de notre voisin doit être uniquement à définition géographique et n'a rien à voir avec l'acceptation du plan Nimetz dont nous ne connaissons pas le contenu exact".

Dans le cas d'un accord final, a ajouté M. Mailis, il faut que tous les points de cet accord soient très clairs et qu'il ne soit pas possible de les interpréter de différentes façons.

i-GR/ANA

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