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Marathon chypriote à Bürgenstock

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Από iNFO-GRECE,

Deux nuits de marathon pour examiner minutieusement les 9000 pages du Plan Annan et remettre les observations au Secrétaire général des Nations Unies par les participants Chypriotes, Grecs et Turcs aux pourparlers de Bürgenstock, Suisse, soumis à un agenda très serré qu'on présente comme la dernière chance. La partie grecochypriote a fait part de sérieuses objections notamment en ce qui concerne le taux de retour des réfugiés et la démilitarisation de l'île.


Le Secrétaire général avait présenté hier les 9 000 pages du projet d'Acte fondateur de la République unie de Chypre, un "travail d'Hercule", avait-il souligné, réalisé en commun, "sans précédent dans l'histoire des Nations Unies" et qu'il a estimé "constituer une chance de paix à portée de main des Chypriotes".

Après une discussion-marathon en réunion du Conseil national chypriote de 20h à 2h du lundi à mardi, le Président de la République de Chypre M. Papadopoulos a remis au Secrétaire général de l'ONU la réponse de la partie grecochypriote sur le 4e Plan Annan.

Selon des sources diplomatiques, Nicosie demande une diminution du nombre des colons turcs qui resteront à Chypre, une augmentation du taux de réfugiés - de 18% à 20% - qui retourneront dans la partie Nord, la démilitarisation complète de l'île, et elle refuse des dérogations permanentes de l'acquis communautaire européen. Sur le chapitre de la sécurité, elle une réadaptation territoriale avec garanties de l'ONU et non pas sous contrôle de l'Etat constitutif turcochypriote.

Dans la nuit du mardi à mercredi, les pourparlers ont continué entre les différentes parties, avec le commissaire européen à l'Elargissement se montrant plus accommodant avec les dérogations imposées par Kofi Annan à l'acquis communautaire. Pour rassurer les craintes des Turcs que les réfugiés Chypriotes ne s'appuient sur le droit communautaire pour retourner et s'installer dans la partie occupée, le commissaire Günter Verheugen ne demande plus que le respect des principes fondamentaux de l'Union Européenne et se montre flexible sur les modalités de son application !

Selon les observateurs sur place, les négociations de la nuit dernière furent très dures dans une ambiance fiévreuse et dans un climat de pression permanente. La Grande Bretagne et les Etats-Unis ont à nouveau appelé les participant à "ne pas manquer la chance historique de mettre fin à la division de l'île". Dans la nuit, le ministre-adjoint grec aux Affaires étrangères Petros Moliviatis a appelé son homologue américain Colin Powell pour lui expliquer les objections de la Grèce et de Chypre.

Le Secrétaire général de l'ONU s'est entretenu séparément hier avec la délégation chypriote grecque et la délégation chypriote turque et a recueilli leurs réactions au projet portant création d'une République unie de Chypre qu'il a présenté hier.

Les séances de travail se sont poursuivies toute la nuit pendant lesquelles le Secrétaire général et son équipe évaluent les réactions et les ajustements supplémentaires qui peuvent être effectués dans le laps de temps disponible.

De son côté, le Conseiller spécial du Secrétaire général pour Chypre, Alvaro de Soto, a rencontré dans le même but le Ministre des affaires étrangères adjoint de la Grèce, Yiannis Valinikis. Il a également pris note des réactions du Premier Ministre turc, Recep Tayyip Erdogan qui était arrivé la veille au soir dans ce complexe hôtelier de Bürgenstock où a lieu cette phase des négociations sur le statut final de Chypre.

Auparavant, Kofi Annan avait commencé sa journée par un entretien avec le Commissaire européen chargé de l'élargissement de l'Union, Günter Verheugen. Plus tard dans l'après-midi, il s'était entretenu avec la Ministre suisse des Affaires étrangères, Micheline Calmy-Rey, qui lui avait rendu une visite de courtoisie.

i-GR/ANA/UN

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