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Remaniement au parti et au gouvernement : Simitis prépare les élections

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Από iNFO-GRECE,

A peine la présidence grecque de l'Union Européenne achevée que le Premier ministre grec, Costas Simitis, tente de reprendre la main sur une situation intérieure que le succès sur la scène internationale n'a pas suffit a masquer la détérioration. En moins de 48 heures, Simitis, qui doit conduire la campagne des socialistes aux prochaines élections du printemps 2004, a procédé au remaniement de la direction du parti comme celui du gouvernement.


Dès jeudi 3 juillet, au cours d'une réunion où le Premier ministre a refusé aux cadres qui le demandaient la tenue d'un congrès extraordinaire, il installe Michalis Chryssochoïdis, jusqu'ici ministre de l'Ordre public, à la tête du Comité Central du Pasok (Parti socialiste grec). Le nouveau secrétaire du Comite central du PASOK a été finalement élu avec 118 voix pour, 50 votes blancs et 9 nuls. M. Chrisohoïdis arrive auréolé de l'arrestation il y a tout juste un an de plusieurs membres du fameux groupe terroriste "17 novembre", dont le procès fleuve se déroule depuis le mois de mars.

Vendredi ce fut le tour du remaniement gouvernemental. Mais contre toute attente, ce ne furent que des changements mineurs au niveau des portefeuilles des ministres-délégués et des Secrétaires généraux, ce qui a permit aux partis de l'opposition d'ironiser sur l'ampleur du changement.

Auparavant M. Simitis avait demandé la démission du tenant du fauteuil Costas Laliotis. Il devenait évident que ce dernier serait gênant dans la stratégie de reconquête de l'opinion publique en vue des prochaines élections législatives.

Déjà en 2001, Laliotis avait été sacrifié du ministère de l'Aménagement et des Travaux publics suite à la spoliation des subventions européennes pour la constitution du Cadastre national. Déjà à l'époque, Costas Simitis était l'objet d'une vive contestation de la part de plusieurs de ses ministres et cadres du parti. En plaçant Laliotis au poste du Secrétaire général du Comité central, Simitis restait seul candidat à la Présidence du parti. Mais même hors gouvernement Laliotis a continué à occuper l'actualité par son différent avec l'ancien Premier ministre de la droite Constantin Mitsotakis et père de l'actuel maire d'Athènes qu'il accusait de détournement de fonds et de financement de sa campagne électorale avec de l'argent suspect en provenance de compagnies off-shore logées dans les paradis fiscaux. Or, dans cette fameuse affaire Mayo, au terme de plusieurs années d'affrontement, Mitsotakis a fini par se laver de tout soupçon et à condamner Laliotis à une lourde amende pour diffamation. Nul doute qu'à l'approche des élections Laliotis risquait de se trouver au centre de nouvelles affaires d'autant qu'il n'a jamais été très tendre avec les juges qui dans le passé avaient cherché à l'approcher dans leurs enquêtes. Le Premier ministre lui-même n'était pas à l'abri: les "révélations" d'un journal populiste "Avriani" sur les collisions d'intérêt sur les marchés liés aux Jeux Olympiques ou jeux avec la Bourse de plusieurs de ministres, membres du parti ou des cabinets, avaient relancé la lutte entre les barons pour la succession et avaient obligé Costas Simitis à adresser un "message à la Nation" début mai.

En annonçant sa démission du poste de Secrétaire général, Costas Laliotis a précisé qu'il quittait aussi toute fonction au sein du Comité central et, tout en jurant fidélité au parti, il n'a pas caché son amertume d'être une nouvelle fois sacrifié pour les intérêts du Premier ministre. "Quelqu'un m'a dit que les batailles victorieuses nécessitent des sacrifices", a-t-il commenté en rappelant l'épisode de l'Iphigénie. Refusant le portefeuille du ministère de l'Agriculture qui lui était proposé, il a également annoncé qu'il ne serait pas candidat aux prochaines législatives qu'en 12e et dernière place de la liste des députés "de la nation" (postes distribués en fonction du score de chaque parti). "Je souhaite qu'avec mon sacrifice, les bons vents vont finir par souffler sur les voiles et lever les amarres du partie", a-t-il conclu.

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