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Le Premier ministre Costas Simitis défend le bilan de la présidence grecque

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Από ANA-MPA,

Le Premier ministre et président en exercice de l'UE, Costas Simitis, a présenté mardi le bilan de la présidence grecque de l'UE, soulignant d'emblée que l'objectif était avant tout de soutenir une Europe forte dans un système multipolaire. M. Simitis a notamment souligné que "des événements très importants et imprévus se sont déroulés, qui ont entraîné une certaine mutation de l'Europe. On a pu constater ses faiblesses avec la crise irakienne, mais aussi son sens de l'Union et celui d'une mission commune, et on a assisté au renforcement de sa décision à agir".


Selon M. Simitis, les travaux de la Convention européenne sur l'avenir de l'Europe ont été adoptés à une large majorité, alors que la politique de défense et de sécurité commune a elle aussi progressé, alors même que l'Europe a été confrontée à de grands défis et elle a réalisé un certain nombre de travaux importants y compris, lorsqu'il a fallu faire preuve de décision rapide.

La présidence grecque, a encore soutenu M. Simitis, avait défini un certain nombre de priorités, notamment la finalisation de l'élargissement, la promotion de la stratégie de Lisbonne, la conclusion de la Convention, l'adoption d'une politique commune en matière d'immigration, ainsi que la conduite des priorités en matière de relations extérieures.

En ce qui concerne l'adhésion des nouveaux membres, le Traité a été signé et la réunification de l'Europe a été consacrée aux pieds de l'Acropole, a affirmé M. Simitis, ajoutant que des difficultés ont été surmontées, notamment en ce qui concerne le financement et l'intégration. Au chapitre de Chypre, comme l'a estimé M. Simitis, l'adhésion contribue au règlement du problème chypriote.

Par ailleurs, a souligné M. Simitis, des accords de partenariat ont été signés avec les nouveaux Etats candidats, Bulgarie, Roumanie, et des négociations devraient se dérouler en 2004. La situation a également évolué avec la Turquie, qui doit faire des progrès tangibles avant qu'on puisse entamer de véritables négociations d'adhésion.

S'agissant du processus de Lisbonne, M. Simitis a indiqué qu'il s'agit de dossiers extrêmement importants, et la stratégie pour l'emploi et le dialogue social, le problème de l'évasion fiscale et les accords sur la fraude fiscale ont nettement progressé.
M. Simitis a encore précisé que le Brevet européen a été mis au point, des idées novatrices ont été émises également en matière d'investissements dans la recherche et l'intégration des nouvelles technologies dans les programmes relatifs aux nouvelles formations.

Selon le Premier ministre, l'intégration financière a également progressé, alors que la libération des marchés de l'énergie et des transports, le développement des énergies renouvelables et le retrait des pétroliers à simple coque ont également été mis en oeuvre.

Passant au chapitre de la Convention sur l'Avenir de l'Europe, M. Simitis a souligné que son Président, Valery Giscard d'Estaing, a remis, après 18 mois de travaux, un texte au Sommet de Thessalonique. ''Il s'agit-là d'un point important pour la Conférence intergouvernementale qui ne doit pas reprendre ce dossier à zéro'', a-t-il souligne, ajoutant qu'il faudra parvenir à un accord de toute façon avant les élections européennes et respecter absolument l'échéance du 15 juin. Pour l'instant, a-t-il ajouté, il a été demandé à la Convention de poursuivre ses travaux afin de réviser la troisième partie de son texte.

Passant au chapitre de l'immigration, M. Simitis a rappelé que des décisions avaient été prises à Tampere, mais n'avaient pas été appliquées en raison surtout de l'absence de financements en la matière. Il a été décidé de progresser sur la gestion des frontières extérieures et la lutte contre l'immigration clandestine, a indiqué M. Simitis, ajoutant que la question du rapatriement des clandestins avait également été étudiée. La Commission devrait donc faire le bilan de la coopération avec les Etats tiers concernes, afin de pouvoir prendre en compte les accords de coopération avec ces pays tiers en ce domaine, a-t-il ajouté, soulignant qu'en matière de visa, un système a été également mis au point. Il a également fait part de la volonté d'assurer une meilleure intégration des immigres au sein de nos sociétés.

Abordant le dossier de l'agriculture, M. Simitis a souligné que la révision de la PAC a été un succès important. Celle-ci repose sur un certain nombre d'éléments, à savoir l'aide aux revenus. Une certaine marge de manœuvre relative aux productions à toutefois été laissée, alors qu'on s'efforce désormais de veiller au respect de l'environnement et du bien-être des animaux, et il s'agit de passer d'une aide à la production à une aide à l'agriculture qui sera particulièrement utile dans le cadre de l'OMC.

L'Irak, a affirmé M. Simitis, a été le dossier le plus difficile à traiter, car il fallait absolument surmonter les difficultés tout en préparant l'avenir, alors qu'en ce qui concerne le Proche-Orient, le calendrier de la feuille de route a désormais été fixé et une trêve a été obtenue. Les tensions transatlantiques ont été dissipées, a-t-il ajouté, et nous considérons qu'en dépit des désaccords, il faut envisager la coopération.

Les relations avec la Russie ont été développés dans le cadre du Sommet de Saint Petersbourg, a indiqué M. Simitis, alors qu'au plan de la sécurité et de la défense européenne, des capacités militaires opérationnelles ont été demandées et partiellement obtenues, et d'ores et déjà un certain nombre d'interventions dans le cadre de certaines crises sont déjà en cours.

Enfin, M. Simitis a affirmé que la révision du statut des fonctionnaires européens, qui a été entamée, est la première reforme en profondeur dans ce domaine et devrait avoir des conséquences importantes d'un point de vue pratique.

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