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Le Président yougoslave M. Kostunica en Grèce : coopération sur fond de soupçons.

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Από iNFO-GRECE,

Le Président de la Yougoslavie, M. Vojislav Kostunica, en visite officielle à Athènes, a rencontré ce midi le Président de la Démocratie, M. Costis Stéphanopoulos, ainsi que le Premier ministre, M. Simitis. M. Kostunica doit rencontrer dans la soirée le maire d'Athènes, M. Avramopoulos. L'ensemble des problèmes de la région, bilatéraux ou internationaux comme la coopération économique entre les deux pays, la marche des changements démocratiques en Yougoslavie, ou encore les relations de la Yougoslavie avec les organisations internationales, a été discuté, mais les pourparlers ont été marqués par la récente actualité concernant les conséquences des bombardements de l'OTAN au printemps 99 avec des bombes à l'uranium non enrichi.
Le Président yougoslave a caractérisé "ceux qui ont fait usage de telles armes" comme des personnes ayant "une conscience non-enrichie". MM. Kostunica et Simitis ont promis de mettre en place une commission scientifique commune qui examinera le dit "syndrome des Balkans" pour le compte des pays balkaniques. "La santé des gens, la santé des populations et la protection de l'environnement sont des objectifs primordiaux", a déclaré M. Simitis. On ignore si l'opposition de M. Kostunica à la nomination du grec Alex Rondos au poste du chef du bureau de l'OSCE en Yougoslavie a été abordée. M. Rondos, un proche du ministre grec des Affaires étrangères, M. Georges Papandréou, s'était exprimé sans ménagement par le passé concernant la politique intérieure en Yougoslavie et avait pris des positions qu'à Belgrade sont tenues pour pro-américaines. Comme de son côté M. Papandréou est soupçonné d'être le bras droit de Margaret Allbright dans les Balkans, cela donnait toutes raisons à la Présidence serbe de considérer M. Rondos comme indésirable. Ce dernier n'a, par ailleurs, pas facilité son crédit auprès des yougoslaves en dévoilant, dans un entretien au quotidien Elefthérotypia, la manière avec laquelle il a agit, sur ordre de M. Papandréou, pour faire échouer l'initiative de médiation de Moscou lors des événements qui avaient suivi les élections qui ont entraîné la chute de Milosevic fin septembre dernier. Il n'empêche que cela a privé la Grèce d'un poste susceptible de jouer un rôle important dans la pacification de la région et plus généralement autorise à s'interroger sur la capacité du gouvernement grec à entreprendre un tel rôle. Selon le quotidien athénien Kathimerini, la Grèce ne présentera pas de nouveau candidat et s'apprêterait à soutenir le candidat portugais.

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